Vous l'avez reconnu ?.......

vendredi 29 août 2008

Préparons-nous pour le 13 septembre

Voilà, ça y est, le resto est définitivement bloqué pour le 13. On nous y servira une salade de chèvre chaud, du rôti de veau à la crème, du fromage et de la forêt noire. Et pour ceux que la forêt noire ne tenterait pas, il y aura de la glace.
Je pense que si on se retrouve à partir de 11 h 30 devant le collège, ce sera bien pour se reconnaître et être entre 12 h 15 et 12 h 30 devant nos assiettes. Et nos verres, peut-être, car il nous faudra boire à la santé de ceux qui n'auront pas pu venir, Henri B., Alice E., Patrick P., Patrice L. et tous les autres que nous n'avons pas encore retrouvés.
Alors, à très bientôt.
Françoise

mardi 26 août 2008

2 contre 1....

Et j'ai perdu ! Jean-Claude, lui aussi, affirme avec Henri que la fameuse voiture était une Dauphine. En tout cas, ce n'est pas ce jour-là qu'elle aurait pu conquérir le titre de reine !

samedi 16 août 2008

Doutes....

J'ai raconté mon épopée du certificat d'études dans la 2CV du Père Espinasse. J'étais sûre que c'était dans une 2CV qu'il nous avait emmenés à Rochefort. Jusqu'à l'autre jour où, installée à la terrasse d'un café en compagnie d'Henri B. et de Daniel R., Henri a soudain parlé de la "Dauphine bleue d'Antoine". "Mais je croyais que c'était une 2CV. "ai-je tenté avec autant de persuasion qu'il était possible. Apparemment nous étions d'accord sur la couleur, le bleu. La voiture était bleue, c'est sûr. Voilà donc un problème réglé....
Mais était-ce une 2CV ou une Dauphine ? Henri avait l'air tout aussi sûr de lui avec sa Dauphine que je l'étais de moi en évoquant la 2CV. Alors quelle est la mémoire infidèle, celle d'Henri ou la mienne ?
Moi, je dois dire que j'ai brusquement des doutes. Qui nous départagera sur ce problème quasi existentiel ? La question du jour reste pleine et entière : quelle voiture avait donc le Père Espinasse ?

vendredi 8 août 2008

Mes souvenirs du Collége de Gelles ce sont surtout les punitions: à genoux sur l'estrade, les bras écartés et un dictionnaire sur chaque main, dur, dur...Les colles le week-end et la préparation des bouillottes les soirs d'hiver.
Mon parcours: 35 ans chez MSD-Chibret à travailler à la Recherche: boulot passionnant puis pré-retraite et bientôt retraite. Maintenant je profite de mes petites-filles (la 4eme pour début septembre), je donne aussi de mon temps aux habitants de ma commune, je suis élue depuis 1995. C'est prenant mais interessant..
Au 13 septembre pour d'autres souvenirs
Ginette Tréfond épouse Courtadon

jeudi 7 août 2008

Photos des retrouvailles

Déjà quelques traces de retrouvailles avec Josiane, Jean-Michel, Joëlle, Henri.... il ne manque plus que la photo que nous ferons le 13 septembre de cet an de grâce 2008 !
A très bientôt donc...
Françoise
PS : désolée que les photos ne soient pas en face des textes concernés, voire dans le texte lui-même et au bon endroit ; mes capacités informatiques (ou celles du site, on va dire ça !) ne me l'ont pas permis. Tant pis, cela vous fera réviser le contenu du blog entier !

mercredi 6 août 2008

Roquet les belles oreilles !!!

C'était mon nom de code à la pension, que le "Père Espinasse" m'avait collé dans le dos, un beau jour de 1962. Cela m'est resté jusqu'à mon départ en 1964. je pense, qu'à la suite d'une petite bêtise, il avait trouvé ce sobriquet, certainement adapté à la situation. " Espèce de petit roquet !! en référence à un feuilleton télévisé que nous étions autorisés à regarder le jeudi après midi en alternance avec Rintintin " Vous vous souvenez, ce meuble en bois clair, d'aspect cubique, posé en hauteur et surtout fermé à clé... On se retrouvait, notamment, les mercredi soir, filles et garçons réunis dans la salle de classe de 5ème, transformée pour l'occasion en salle obscure, pour regarder "La pistes aux étoiles" . Notre directeur, nous laissait là, seuls, sans omettre toutefois de venir contrôler de temps en temps, nos attitudes!! Je crois qu'il se délectait de savoir qu'il pourrait peut être surprendre un regard, voler l'expression d'une fille vers un garçon et vice versa .....
Au fait, n'oubliez pas, il est 22h30, et nous devons tous retourner dans nos dortoirs glacés, et nous enrouler dans nos couvertures gelées....
Jean-Michel ROGER

Mon parcours, mes passions d'hier et d'aujourd'hui






GELLES : oui je me souviens , mais honnêtement de tous ces petits tracas j’ai cicatrisé. A la lecture de vos messages je me rends compte que finalement le Père Espinasse n’a pas fait de nous des zombies stéréotypés, mais chacun est là aujourd’hui avec sa personnalité, sa sensibilité et malgré un prologue commun des parcours bien différents les uns des autres et ce sera peut être là le point fort de nos retrouvailles.
Mon parcours : banal, quarante ans d’informatique en passant par le Plateau d’Albion, Singapour et résider prés de Bourgoin-Jallieu dans l’Isére. Toujours marié, deux garçons et deux belles-filles, l’une Marocaine musulmane, l’autre Suissesse protestante , c’est cela la mondialisation et vu de ce côté là c’est super.
Et puis une passion, la montagne. Egaré dans le massif de l’Oisans je me suis dit « la fille est belle , je vais la séduire » : prétentieux, et la suite fera que la fille était belle mais libre et que l’on ne pouvait pas la séduire mais simplement souffrir à son contact. Trois écoles de montagne et nous voilà partis ,une bande de copains. J’ai connu les soirées en refuge d’hiver à réviser nos courses, le réveil à minuit , la marche d’approche à la frontale, les premiers rayons de soleil au sommet qui viennent te réchauffer les os, puis la descente et le lendemain on recommence. Vingt ans de joie , de bonheur, de levers de soleil inoubliables, la fraternité de la cordée, des cordées, mis aussi des galères et des drames. Aujourd’hui ma carcasse a dit « STOP », la tête à dit « OK », alors je randonne, là dans les pâturages de France et de Suisse, toujours à l’affût d’une bonne table de montagne.
Et puis m’est arrivé ce petit Fils, Younès. Avec lui nous bravons les interdits des parents, c’est mon pote, on se tape dans la main. Il a connu sa première partie de pêche, tâté son premier cuir ovale et bientôt il va chausser ses premiers pataugas pour aller admirer la gentiane bleue et la perdrix blanche et plus tard les choucas.

Allez, c’est bon pour ce soir A+

Jean-Claude

Le village de la photo s'appelle TAVEYENNAZ ; il est classé au patrimoine mondial.

dimanche 3 août 2008

Que la joie demeure !

Plutôt que, " ce que j'ai fait après" et que je suis sensé mieux connaître ; quitte ainsi à pouvoir l'arranger à la manière qui me dérange le moins; je préfère" ce qui a précédé "-m'a précédé ou tout du moins la conscience de ce que j'en ai - que je ne connais point, qu'au mieux je devine à peine et que je cherche dèsespérement, s'il doit y avoir une explication voire un sens
A 10 ou 12 ans, pour l'essentiel tout est joué !…

Oui décidément je penche plutôt vers ce qui "se taire" que vers ce qui se tait et si ce blog me tente , c'est parce que de cette mine ruinée il n'est pas loin peut-être d'une entrée possible
Pour dire ça d'une autre maniére, quelques mots de Pascal Quignard rencontré avec bonheur il n'y a pas longtemps, alors qu'un premier contact avec son écriture il y a plus de 20 ans - 30 peut-être? -avait été infructueux !

Une pensée pour Daniel Roure à propos de la Joie, : certains jours viennent, en sont déjà venu,où elle est là : quand je le lis par exemple !…n'en déplaise à Aragon, ne différons pas notre plaisir et le bonheur qu'il y a à le dire .

Me voilà un peu bloqué dans mon fauteuil pour une partie de la journée et peut-être un bout de semaine...alors...

La question posée : qu'est on devenus ? C'est d'ailleurs ce que je me demande parfois à moi même. Je ne suis bien sûr pas le seul..maintenant que la jeunesse voleur généreux a fuit ne me laissant que mon droit d'ainesse et l'argent de mes cheveux...Je suis père, ma fille a trente cinq ans, je suis grand père ( mon petit fils a 6 ans ) et je suis toujours vivant... Un air d'octobre une romance plus douce que le mois de mai..un air qui toujours recommence...

Nous étions un rire amer au seuil de ce siècle sans voix...au delà d'avoir fait ce que nous avons fait, souhaité, marché, travaillé, protesté et encore et encore...condamnés que nous sommes à ne nous retourner que le moins possible sinon à prendre le risque de nous exposer à la cruauté des miroirs. De Paris à Londres ou à Dusseldorf..de Grenoble à Nice est-ce la poussierre des routes déposée sur ma voix qui me fait la joie si rétive...J'ai toujours travaillé ( quand j'ai travaillé ) dans le Service Publique ce qui n'a pas assuré ma fortune mais m'a laissé l'occasion de m'activer dans le syndicalisme. Les succés furent rares mais la bonne volonté évidente. Sans être particulièremrent fièr de tout celà je n'ai aucun remord sauf le regret de n'avoir pas toujours été au bout de moi-même. Je pourrais être heureux de ce que j'ai vécu, si ce n'est ce qu'aujourd'hui est eentrain e réserver je plainds ces lendemains qui déchantent mais...un jour viendra que l'homme gagne*

* les italiques sont de Louis Aragon

Daniel Roure

vendredi 1 août 2008

Et maintenant ?....

Qui sommes-nous maintenant, 45 ans plus tard ? Qu'avons-nous vécu pendant toutes ces années, qui nous a transformés, modelés pour nous amener jusqu'à maintenant ?
Moi, après le collège, j'ai continué ma "carrière d'internat" à l'Ecole Normale d'institutrices de Clermont et là non plus ce ne fut pas franchement drôle. Heureusement, là aussi, il y avait les copines et on s'aidait mutuellement à supporter ce système dont la rigidité était de plus en plus dure au fur et à mesure que l'on avançait dans l'adolescence.
Après le bac - et j'ai passé le bac 68, dois-je le préciser ? ce qui fait que longtemps après la rumeur publique continua à penser que, après les événements, notre génération était doublement perdue - après le bac donc, je suis entrée au Centre de formation des professeurs de collège pour apprendre l'enseignement du français, de l'histoire et de la géographie. Ce n'est qu'au début des années 90 que j'ai repris le chemin des études pour me spécialiser en français.
En septembre 71, je me suis donc retrouvée derrière un bureau devant 30 - ou peut-être 35 à l'époque - paires d'yeux qui me dévisageaient en se demandant quelle sorte de prof j'allais être. Le savais-je seulement moi-même ? Cette année-là fut dure, oh si dure ! Je débutais pour tout : le mariage, la maternité, le travail et "l'exil" puisque j'avais été nommée à Saint-Germain des Fossés . Je crois bien que je n'étais pas préparée à tant de charges. Professionnellement, il est tout à fait certain que la formation que j'avais reçue était totalement insuffisante. Il a fallu se débrouiller sur le tas, comme beaucoup de métiers d'ailleurs. Quant au reste, eh bien, le reste ne résista pas non plus au choc. Trois petits tours et puis s'en vont..... Je revins à la "capitale" 3 petites années plus tard avec ma "puce" de 2 ans et demi et je me retrouvai au collège de Cunlhat. Et là, j'ai eu besoin de la carte routière pour savoir où dénicher ce village ! Je n'en avais jamais entendu parler. . Moi qui croyais me rapprocher de Clermont, j'étais bien servie. Cunlhat, en plein coeur du pays de Gaspard des Montagnes, était difficile d'accès et les hivers y étaient largement aussi froids et aussi longs que les hivers gellois, je peux vous l'affirmer. Mais la nature et les paysages m'ont largement récompensée de cet éloignement et je me souviens avec plaisir de ces hivers neigeux même si les conditions de déplacement étaient rendues difficiles.
2 ans et un nouveau compagnon plus tard, je me suis retrouvée à Thiers où j'ai passé une dizaine d'années riches à bien des égards. Cette stabilité géographique m'a permis d'y apprendre véritablement ce métier de prof que j'avais choisi, que je ne connaissais pas encore vraiment et dont jai découvert toutes les richesses avec des élèves dont je me souviens toujours avec tendresse. C'est en fait un métier que l'on réapprend un peu chaque année avec les nouvelles têtes que l'on a en face de soi.
Au milieu des années 80, j'ai quitté l'enclave thiernoise pour la capitale et tous ceux qui connaissent Thiers et sa région ou qui y ont vécu savent combien le mot "enclave" convient particulièrement à ce petit coin auvergnat. Mon mari étant mort dans un accident de voiture, j'ai dû vendre ma maison et je me suis rapprochée de ma famille.
J'ai reconstruit une vie familiale, ai eu un deuxième enfant - un garçon de 22 ans maintenant - et suis restée 15 ans au collège de Chamalières.
Encore 3 ans consacrés à l'intégration des enfants aveugles et mal-voyants dans le collège ordinaire comme on dit à l'Education Nationale - j'ai même appris le braille mais j'ai oublié depuis - 2 ans au collège de Cournon et je me suis retrouvée aux abords de la retraite.
C'était une nouvelle étape, une nouvelle vie qui commençait. C'est une histoire de maintenant qui me laisse beaucoup de temps pour ma famille et les loisirs ; et c'est grâce à ce temps libre que renouer avec toutes ces amitiés d'enfance et d'adolescence que l'on croyait perdues, enfouies sous les pages du passé est devenu possible.
Et nous sommes bien partis pour découvrir qui se cache derrière les visages des photos que les uns ou les autres ont conservées et fait ressurgir de leurs albums ou de leurs cartons cachés dans les greniers. C'est bientôt, le 13 septembre ! Dans 6 semaines, très exactement...