Vous l'avez reconnu ?.......

dimanche 28 septembre 2008

La vie continue, souvent indifférente...

Que dire de plus à ce que vient d'écrire Daniel ? Je voudrais seulement vous raconter un moment de mon après-midi d'hier et vous verrez que je vais en venir à cette belle liberté qu'insuflait Jean Rome.

Avant d'aller au cinéma, Jean-Noël et moi avons fait un tour en centre-ville devenu fort agréable depuis que tout est piétonnier. Il y avait de l'animation, beaucoup d'animation comme si tout le monde voulait profiter de ce week-end clément et ensoleillé. Des Indiens des Andes jouaient de la flûte au pied de la statue de Desaix et des danseurs de rock s'exhibaient devant les Galeries Lafayette. Nos pas nous ont conduits rue des Gras. De la musique nous parvenait du parvis de la cathédrale et lorsque nous fûmes arrivés, nous vîmes une école de samba qui faisait une démonstration, juste devant la librairie de Jean Rome. Et le choc entre cette boutique désormais fermée, ces mots d'amitié scotchés sur la porte, les fleurs accrochées à la poignée, et cette délirante activité de musiciens et de danseurs de samba m'a serré le coeur et les tripes. Tout ça était un brin surréaliste....

Bien sûr, la vie continue et Jean Rome n'aurait certainenemt pas voulu que toute activité s'arrête dans sa rue. Mais son départ était si proche que j'ai eu un gros serrement de coeur même si je le connaissais moins que Daniel.

Ensuite,nous sommes allés voir "Entre les murs", ce fameux film à la Palme d'or. Et je suis sortie en me demandant quelle image de l'école et de ses enseignants les spectateurs auront, eux qui ne savent pas ce qui se passe dans une classe, qui ne savent pas ce qu'est le métier de prof. C'est un débat qui devrait s'ouvrir, au lieu d'encenser ce film qui a eu la Palme d'or uniquement parce que Sean Penn voulait critiquer la politique américaine de désengagement de l'état (il a revendiqué cette position en coulisses, je n'invente rien !...)

En fait c'est vraiment la Palme du malentendu, qui montre à quel point nous sommes gavés d'images qui ne nous laissent même plus le juste espace d'esprit critique et de liberté de penser que Daniel évoquait et qu'il trouvait chez Jean Rome.
Françoise

UN HOMME DE GOUT ET DE LIBERTE EST MORT

En dehors du fait que mon ordi n'ait pas été réparé, ce samedi matin est plutôt morose.Un îlot de liberté, de culture et de tolérance est mort : le libraire Jean Rome est parti rejoindre le paradis libertaire et humaniste de la liberté vraie de penser... Je n'aurais jamais cru qu'un départ puisse encore me faire pleurer. Nous avons agité un petit mouchoir noir quand le convoi a quitté le quai. C'est à peu près ce que j'ai répondu à un message optimiste et vivifiant de Françoise, que je sais assez patiente pour ne pas en avoir été choquée.

Il faut dire qu'à l'époque ou nous l'avions rencontré, nous étions quelques-uns, nouveaux, à arriver, frais émoulus de nos enfances inconnues, avec la ferme intention de goûter le fruit amer de la deuxième moitié des années soixante (et la suite...) Il nous avait accueillis avec patience, ouvrant pour nous des miracles tels que Genêt, Arthaud, Bakounine, Breton, Sade, Bataille, Debord, Sternber, Arrabal, la revue "Tel quel", Godard et les "Cahiers du Cinéma".... bref, de ces textes et de cette littératures crus, qui sans jamais nous rassasier, comblaient notre appêtit de nouveaux espaces, de liberté et de rêves. Il nous offrait un laissez-passer qui devait constituer notre seul viatique aux portes d'une aventure, parfois même risquée, dans la guerre ouverte avec l'encroûtement du néo-pétainisme et l'époque déjà post-gaulienne.

Il y a quelques années, à l'occasion d'une visite de sa boutique, il m'avait conseillé un livre de Jean-François Raguet : "De la pourriture", une comparaison de deux éditions, 1984 et 1993 du Dictionnaire des Philosophes, florilège réjouissant de cuistreries et de malversations intellectuelles dans les milieux de l'université (principalement la Sorbonne). Ce livre vit près de moi tout comme mon peu de liberté et d'indépendance, comme aussi le souvenir d'un homme doux...

Voilà, je tenais à ce modeste hommage et ce qui fait aujourd'hui mon chagrin est encore et toujours la colère contre un monde où règne la confusion entre liberté et libéralité.
Daniel Roure

samedi 27 septembre 2008

Salut les copains et les copines....

J'espère que tout va bien pour tout le monde. Ce matin, il fait un ciel splendide qui laisse augurer un week-end ensoleillé malgré les températures un peu frisquettes... Ce ciel donne du courage et de l'énergie, vous ne trouvez pas ?
Que devenez-vous depuis ce samedi 13 ? Etes-vous partis en vacances, revenus ? Racontez-nous.... vos aventures, petites ou grandes. Ce sera le moyen de ne pas nous perdre de vue - et de mots...
Moi, je n'ai pas fait grand chose. Ah si, j'ai ressorti mes toiles et mes pinceaux que j'avais un peu délaissés pendant l'été. Toutefois, peut-on considérer ce passe-temps de peintre du dimanche comme "quelque chose" ? En tout cas, à défaut d'être constructif, cela m'occupe l'esprit et m'assure une évasion garantie .... entre mes murs ! Le moyen de voyager et de rêver sans me déplacer. Mon paysage intérieur change au rythme de mes coups de pinceaux et de mes touches de couleur et, ma foi, cela me satisfait.
Cela dit, je voulais aujourd'hui vous demander si, parmi vous, quelques-uns auraient des photos de NOTRE SAMEDI. Vous pouvez me les envoyer ou les mettre directement sur le site. Merci d'avance à tous.
Allez, je vous laisse et vous souhaite un excellent week-end. A bientôt de vous lire.
Françoise

lundi 22 septembre 2008

Dernier livre d'images







J'ai fait le tri des photos prises au cours de notre repas. Je vous en livre quelques-unes. Les notes de "Petite fleur" et du fameux "blues gellois" résonnent encore dans ma tête. Et vous ?

Gelles 57 : c'est pas mathusalem !

J'avais 9 ans et c'était tout juste deux ans avant que ne soit crée le collègeC'est pas Mathusalem quand même ! et pourtant !… et pourtant, matte un peu sur cette toile, chez Combre et chez Ganne où nous avons déjeunés l'autre samedi, qu'en dis-tu ?
Cette toile, on la doit à un dénommé R. Ruscart (? ) qui l'a signé. C'est un cadeau que m'a fait ma tante Marcelle Chazotte (née Quinsat ) de La Goutelle pour mon anniversaire le 10 Avril 1998 (50 ans )…merci Tata ! Enfant, je suis longtemps allé en vacances chez elle . 9 ans ç'est peut être à peu prés l' âge que j'avais sur la photo prise sous le hangar de La Goutelle… on y voit ma cousine Michéle et mon tonton Dédé. Mon oncle est en train de faire la dalle du nouveau local où il gare et fait l'entretien des cars avc lesquels il assure le service ouvrier en direstion de l'aciérie des Ancizes . Ah ! Ces Combrailles qui en finissent à deux pas de Gelles qui s'avancent dans cet entre deux élevé où il s'offre au vent du nord . Le Sancy , sans même peut-être le savoir lui doit cette petite garde du Puy de Banson, et Gelles un bout de réputation .
En souvenir du samedi des retrouvailles je me découvre une raison supplémentaire d' être attaché à ce tableau …vous ne trouvez pas qu'il a de faux airs de Pont-Aven ? A cause peut-être de la biguouden qui vient de faire ses courses à l'épicerie chez 'Mable Combre ? Mais qui peut-elle bien être ? Peut-être l'avons nous croisée, connu davantage même , et si c'était ma Grand-Mère ?
Le temps s'égréne (ou s'égraine les deux se disent ou se dit ) d'un moment à un autre et puis un troisième, et puis…

dimanche 21 septembre 2008

Barbiero- Roure : une sacrée doublette !

Hier samedi, je suis allé au vernissage de l'expo de Joél Barbiéro à Beaumont . Je détaillerai une autre fois les raisons du bonheur que j'ai chaque fois a rencontrer son travail et comment, çi fait,il demeure en moi . Rien d'étonnant donc à ce que j'y sois retourné aujourd'hui . J'y ai découvert un petit document qu'hier je n'avais pas remarqué. A l'intérieur une présentation trés sensible de " la manière et la matière" de Barbiéro, normal tout compte fait , mais, elle est signée Daniel Roure et alors là c'est épatant autant parce que je le connais, que parce qu'il a quand même une putain de plume !
Cet enfoiré au cours de la présentation, à laquelle il était bien sûr présent , ne m'en avait évidemment rien dit !
…je l'appelle tout de suite si des fois il avait envie de venir avec moi le week-end prochain aux rencontres Chaminadour à Guéret consacrées à Julien Gracq . Et vive les écrivains ma mère et vive les peintres aussi, et mort aux cons !
Enfin quoi qu'il en soit : Barbiéro et Roure une sacrée doublette ! …sacrée…enfin, c'est façon de parler , mais même si nos lignes , verticale comme horizontale n'ont pas les mêmes naissances, parallèles qu'elles sont, c'est certain qu' elles seront appelées à se croiser à l'infini là où se déploie, le seul rêve qui vaille .

Injustice....

Que c'est râlant ! Vous avez vu le ciel presque parfait de ce week-end ? Comment le" grand ordonnateur du ciel et de la terre" n'a-t-il pas pu prévoir une petite inversion avec NOTRE samedi ? On aurait eu moins froid pour la balade. Certes, notre mémoire n'aurait pas été aiguisée par les rafales chargées de grésil, mais quand même cela aurait été mieux.
J'espère en tout cas que vous avez bien profité de ce dimanche rayonnant de fin d'été pour vous balader. Moi, j'ai fait une balade à vélo et j'ai remarqué que si les arbres ne jaunissent pas encore vraiment, les géraniums commencent à faire grise mine. Et les miens n'échappent pas à cette morosité... C'est pas bon signe, tout ça. Ça sent l'automne !
Françoise

samedi 20 septembre 2008

Petites joueuses !…


Vous saurez tout sur le bon usage de la colle Limpidol et pourquoi la Limpidol plutôt que la Scotch… mais en attendant, pour patienter d'abord des images …plus tard : la suite !…les petites joueuses solitaires n'ont qu'à bien se tenir !!!!

Super journée...

Moi aussi je me souviens de la colle Limpidol. Que de nombreux moments passés à se tapoter le creux de la main...
Samedi, j'ai passé une très bonne journée: beaucoup de souvenirs dans la cour du collège et autour de la table au resto.
Après 45 ans il a été difficile de se reconnaître pour certains, surtout pour ceux et celles qui ont quitté la région.
Merci à tous et particulierement à Françoise pour l'organisation de la journée. J'espère que nous nous retrouverons encore plus nombreux.
Ginette

vendredi 19 septembre 2008

Une bien mauvaise nouvelle...

Je savais "Jojo" malade, gravement malade. Le hasard avait fait qu'il vivait dans le même foyer résidence que ma belle-mère qui m'avait prévenue de son hospitalisation à la fin du printemps. C'est donc grâce à ma belle-mère que je l'avais rencontré et lui avais fait part de mon parcours. Évidemment, il ne savait pas qui j'étais mais à chacune de nos rencontres, j'ai parlé avec un homme tout à fait charmant, cultivé, qui aimait la vie et les gens et prenait sa maladie avec beaucoup de fatalisme. J'ai eu l'occasion de déjeuner deux fois en sa compagnie et j'avais passé à chaque fois un très agréable moment.
Jeune, il voulait faire les beaux-arts - il peignait à ses heures perdues et très bien paraît-il - mais cela ne plut pas à son père qui jugeait que ces arts-là n'étaient pas suffisamment beaux. Il a donc "erré" une année en droit puis a décidé de faire médecine. A défaut du droit, cette voie fut considérée par son père comme suffisamment royale et il y a fait son chemin avec plaisir. Il était devenu pédiatre.
Lorsque j'étais à Gelles, nous n'apercevions que l'étudiant qui venait passer les week-ends chez ses parents et nous ne le connaissions pas. Mais lorsque je l'ai rencontré à Chamalières - c'était quelque temps avant que je vous retrouve tous - j'ai vu un homme souriant, gai et c'est ce souvenir que je garderai de lui. Soudain, je me surprends avec un regret dans la tête : j'aurais bien aimé pouvoir encore partager sa table. Je ne pourrai pas l'accompagner à Gelles mais j'aurai une pensée pour lui.
Françoise

jeudi 18 septembre 2008

Désaccord parfait…

Il y en a qui l'autre samedi se sont remémorés les bribes de concert qui, alors que nous étions "en étude" , parvenait dans notre classe à travers le plancher qui nous séparait de l'appartement du dessus , quand Georges Espinasse le fils du boss, faisait ses gammes au violon…on a apprit ce matin par la presse que Jojo venait de faire sa dernière rèpet
l'ultime récital est pour demain , vendredi 19 Septembre à 14h30 en l'église de Chamalières suivi du retour à Gelles !
J'y serai …en faisant ce billet, j'ai pensé à ceux qui peut-être n'ont pas lu La Montagne aujourd'hui .

mardi 16 septembre 2008

Simplement extraordinaire ce Samedi 13 Septembre !!!

Oui, j'ai commencé réellement à croire que je montais à "la pension" lorsque nous avons pris la route de Gelles à partir de la Miouze. Beaucoup de souvenirs ont commencé à réapparaitre, à ce moment là. D'ailleurs, nous avions tous un bon camarade de classe à La Miouze!! Le fils du Chef de Gare!! Rien que ça!! Robert Delon!! C'est avec lui que j'avais failli mettre le feu au Collège. Sur les ordres de notre cher Directeur A. Espinasse, S'il vous plait!! en effet, Robert et moi étions chargés d'une mission très importante!! Faire bruler les cartons d'emballage du mobilier scolaire que nous venions de recevoir. Le choix de l'endroit fut judicieux!! sous l'escalier (là ou les photographes se sont battus samedi dernier, pour prendre des photos de nous!!!!). En fait, juste sous le bureau de la mairie. Quand les flammes ont commencé à lécher le bord de la fenêtre de la mairie, et que le chéneau de descente d'eau de pluie a commencé à fondre, on ne faisait plus les malins. Le" père Espinasse" est descendu à tout allure, et je crois bien que nous en avons pris "UNE"
Robert Delon a fait sa carrière de professeur des écoles (je crois) dans la région du Languedoc- Roussillon ) S'il pouvait lire ce blog, sa mémoire lui parlerait de cet épisode.
Bref, encore un dernier mot pour vous dire combien j'ai été heureux de vous revoir après 44 voire 45 ans pour certains. N'attendons pas encore 45 ans pour se revoir!!!!!!!
Jean-Michel ROGER

A tous les "limpidoliens" et "limpidoliennes", salut !...

Moi aussi, je confesse : c'est ma faute, ma très grande faute !.... j'ai usé et abusé de cette fameuse colle. En ce qui me concerne, c'est sur le bord du bureau, à côté des trous à encrier, que je la "travaillais", l'étirais pour qu'elle ait la consistance parfaite de ces si convoités chewing-gums qui nous étaient interdits. Je vous laisse imaginer l'état du bureau lorsque j'avais bien œuvré pour préparer ma "friandise" !
La morale de l'histoire est que si nous avions pu avoir de temps en temps un vrai chewing-gum, nous n'aurions sûrement pas usé nos tubes de Limpidol de cette façon inutile et désespérée. Je ne peux m'empêcher de penser alors à tous les enfants du monde qui trompent leur faim avec de la colle et j'ai soudain un goût bizarre dans la bouche et dans la tête.
Mais il est des tubes plus sucrés, comme l'évoque Patrick, et ce sont les tubes de lait concentré Nestlé. En étude, en cours mais aussi au dortoir, on en faisait une grande consommation et depuis ce temps, tout comme la crème de marrons, j'ai banni ce lait de mon alimentation. TROP, c'est TROP !!!
La colle aussi, je l'ai bannie de mes habitudes....

il était aussi un autre....."tube"

je voudrais aussi rappeler que tous les tubes ne s'appelais pas limpidol mais aussi "NESTLE" quand nous le pouvions nous allions à la petite épicerie en face de la boulangerie Muller(aujourd'hui Combre) et nous achetions des tubes de lait concentré qui se vidaient rapidement passant de mains en mains sous les bureaux.Je pense que Jean-Mi se souvient de celà aussi
Samedi j'ai passé une journée formidable avec vous tous et comme le dit JC c'est comme si c'etait hier et je profite de ce message pour remercier GIGI qui m'a ramené chez moi sinon je serais encore à Gelles . A la prochaine je continue mes recherches pour que le groupe s'etoffe.mes amitiés à tous

Il était une fois... Limpidol

C'était "le tube" de nos années gelloises qui a accompagné nombre d'entre nous pendant les cours et les études.
Sans parole ni musique, nous nous "shootions" : une larme de cette colle miracle au creux de la main gauche, l'index droit la malaxant pour l'épaissir (je parle ici pour les droitiers !), l'odeur était délectable... puis nous utilisions cette pâte odorante comme un chewing-gum. Nous n'en perdions pas une goutte, vidant le tube jusqu'au bout.
Que de tubes utilisés ! A tel point que nous sommes encore surpris que le Père Espinasse ne s'en émût point à l'époque. La colle Scotch était vaincue mais elle n'a pas perdu la guerre puisque, bizarrement, cette marque a disparue des fournitures scolaires.

Et voici, grâce à nos retrouvailles de samedi dernier, encore un souvenir commun qui jaillit. Jean-Michel et moi-même étions "accros" à Limpidol. Faites-vous connaître les ami(e)s si vous aussi, avez été Limpidoliens !!

lundi 15 septembre 2008

Scoop

Imaginez ma surprise lorsque j'ai vu, inscrit sur le site Copains d'avant, notre surveillant "préféré".... Vous vous souvenez, les filles - et les garçons peut-être aussi - , de Jean Luque, celui qui nous faisait mettre à genoux sur une règle avec des dictionnaires dans chaque bras relevé. Eh bien, il veut rentrer en contact avec d'anciens élèves. Tiens donc ! Qui s'en charge ?!!!....
Il y a un autre pion dont je me souviens. Certes j'ai oublié son nom mais pas la gifle qu'il m'a un jour flanquée, si fort que j'ai fait un tour complet sur moi-même.
Heureusement que samedi, le "pion" qui nous accompagnait était fréquentable, aussi bien dans notre souvenir que dans la réalité. Merci à lui.
Françoise

Retrouvailles pluvieuses, retrouvailles heureuses.


J'attendais ce moment, puis l'heure approchant j'ai eu des doutes. Vers 11 heures lorsque à la Miouze j'ai pris la direction de Gelles mon coeur battait la chamade, j'étais là dans mon pays natal et j'allais revoir mes copains et copines.Terminus place du foirail, déjà un petit groupe, je descends, m'approche et miracle, les 45 ans écoulés semblent n'avoir duré qu'un week-end comme si nous nous retrouvions par un de ces lundis matins frisquets.Tout le monde arrive , se reconnait, s'interroge, l'atmosphère est chaleureuse et Chantal, restée en retrait, me dit avoir enfin compris ce qui pouvait nous unir au-delà de tout ce que j'avais pu lui raconter. Elle à respecté mon intimité, intégré notre groupe et m'a dit avoir passé une trés belle journée.
Finalement, le repas n'est qu'un détail de cette journée ; bien sûr, à chacun d'entre nous il manquait quelqu'un ou quelqu'une, un disparu, un excusé ou une personne que l'on n'a pas encore retrouvée... Ce sera, je le souhaite, pour une prochaine fois. J'ai eu un immense plaisir à tous vous revoir et parfois même mon petit jardin secret a réveillé ma mémoire.

Bonne route à tous, à bientôt je l'espère sur le blog et dans la vie.

Jean-Claude

dimanche 14 septembre 2008

Il a été une fois, à Gelles


Quelle bonne journée nous avons passée ! Quelques-uns d'entre nous étaient arrivés très en avance, si bien que je me suis sentie un brin gênée quand j'ai aperçu sous le préau Miquet, Jean-Claude, Jean-Michel, Patrick . Moi qui avais organisé cette rencontre, je pensais que je devais arriver avant tout le monde pour l'accueil ! Mais cette gêne a très, très vite disparu. On s'est vus, on s'est reconnus et on ne s'est pas quittés de la journée.... Et quelle journée ! Tout le monde est finalement venu, même Patrick qui pourtant avait des problèmes de véhicule. La preuve en images avec la photo que nous avons faite sur le perron. Mais des photos, il doit y en avoir d'autres et j'espère que vous me les ferez passer afin que je puisse faire un compte-rendu détaillé à Henri B. et Alice E. et peut-être un livre d'images pour vous envoyer à tous.
Pour revenir à cette journée, d'aucuns vous diront que finalement, elle était banale. Ce n'était qu'un rendez-vous autour d'une table avec des verres et des assiettes savoureusement remplis, penseront-ils. Laissez-les dire ! Ils ne savent pas... Ils ne savent pas ce qui nous unit, ce qui nous a rassemblés hier, pourquoi nous avons eu tant de plaisir à nous retrouver et pourquoi le temps a finalement eu peu d'impact sur notre envie de nous revoir. Laissez-les dire !!!! Et gardons pour nous le meilleur de ce moment. Je me suis aussi inquiétée de nos conjoints qui m'ont affirmé ne pas s'être ennuyés et j'espère qu'ils ne m'ont pas dit cela pour me rassurer....
Henri, notre "prof", nous a montré des photos que lui seul possédait, Michel le "pion" a joué du saxophone et "Petite fleur" nous a encore enchantés. Il a aussi inventé le "blues gellois" et a été accueillis par des applaudissements nourris.
Ensuite une petite balade et pour finir, Gelles le bien nommé ne nous a pas déçus car nous sommes repartis sous une averse de grésil. Et le froid a réveillé nos mémoires en cinglant nos visages ....
Nous nous sommes tous promis d'agrandir notre cercle, si possible et de nous retrouver encore l'an prochain. A Gelles ou ailleurs, nous verrons bien. Une journée ou un week-end, au printemps ou à l'automne, là encore nous verrons bien.
Françoise

(Soyez patients et indulgents pour la qualité de la video.... Nous ne sommes que des artisans, l'artiste c'est Michel !)

mardi 9 septembre 2008

Bonne journée pour le 13 septembre 2008

Bonjour à tous,
Comme vous l'a dit Françoise je n'aurais pas le plaisir d'être avec vous samedi prochain, j'aurai une pensée pour vous en fin de matinée car il est probable que cet évènement ne se reproduise pas (quoi que!!).
Faites des photos échangez vos coordonnées et peut être grâce à cela je pourrai revoir quelques uns d'entre vous plus tard (?), un reportage ne remplacera pas ma participation mais atténuera un peu mon regret de n'être pas parmi vous .
Je vous embrasse tous et toutes.

A bientôt
Henri

mercredi 3 septembre 2008

Il va être une fois à Gelles



Nous voilà à quelques jours d'une rencontre dont je ne peut dire à l'avance quelle sera l'issue. Il en est des retrouvailles comme des potions magiques (!) ça marche ou pas et cela produit parfois des effets inattendus. Ce que nous préparons aujourd'hui encore avec patience, ne peux, quoi qu'il en soit, qu'avoir des effets positifs sur nos vies de quinquagénaires ( quinqua est une moyenne optimiste mais faut bien ça ) en nous obligeant à sortir de nos encroûtements, donc rien de tel pour une cure de rajeunissement. Je suis toujours, sinon inquiet, en tout cas soucieux, impatient, avant un événement important, et je me demande comme ma mère qui était mauvaise cuisinière : est ce que la sauce va prendre ?...
Me vient une histoire, façon ex-latiniste ( n'est ce pas Jean Michel ? ).
Depuis longtemps Chronos ( c'est grec et pas latin...mais enfin ) avec sa faux et Dame Mesure avaient un différent sur la vieillesse. Il est certain que nous sommes assujetti au temps, même si Mesure décide aussi de la durée de notre vie. Cette douteuse querelle prit fin lorsqu'ils unirent leurs enfants
Voilà, je pense que Françoise, l'artisan du 13 septembre a su réunir mesure et temps. Ce qui aurait pu paraître urgentissime ( vus nos âges, notre dispersion, nos vies nos occupations différentes et nos impatiences ) s'est tranquillement réalisé. Qu'elle en soit remerciée. A propos la sauce est réussie.