Me voilà un peu bloqué dans mon fauteuil pour une partie de la journée et peut-être un bout de semaine...alors...
La question posée : qu'est on devenus ? C'est d'ailleurs ce que je me demande parfois à moi même. Je ne suis bien sûr pas le seul..maintenant que la jeunesse voleur généreux a fuit ne me laissant que mon droit d'ainesse et l'argent de mes cheveux...Je suis père, ma fille a trente cinq ans, je suis grand père ( mon petit fils a 6 ans ) et je suis toujours vivant... Un air d'octobre une romance plus douce que le mois de mai..un air qui toujours recommence...
Nous étions un rire amer au seuil de ce siècle sans voix...au delà d'avoir fait ce que nous avons fait, souhaité, marché, travaillé, protesté et encore et encore...condamnés que nous sommes à ne nous retourner que le moins possible sinon à prendre le risque de nous exposer à la cruauté des miroirs. De Paris à Londres ou à Dusseldorf..de Grenoble à Nice est-ce la poussierre des routes déposée sur ma voix qui me fait la joie si rétive...J'ai toujours travaillé ( quand j'ai travaillé ) dans le Service Publique ce qui n'a pas assuré ma fortune mais m'a laissé l'occasion de m'activer dans le syndicalisme. Les succés furent rares mais la bonne volonté évidente. Sans être particulièremrent fièr de tout celà je n'ai aucun remord sauf le regret de n'avoir pas toujours été au bout de moi-même. Je pourrais être heureux de ce que j'ai vécu, si ce n'est ce qu'aujourd'hui est eentrain e réserver je plainds ces lendemains qui déchantent mais...un jour viendra que l'homme gagne*
* les italiques sont de Louis Aragon
Daniel Roure
1 commentaire:
Post scripum à ce qui précède: le correcteur d'orthoghraphe c'est pas fait pour les chats D.R.
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