Il est 8 heures moins le quart, il fait encore nuit mais le ciel dégagé et étoilé laisse augurer une belle journée. Les conditions sont réunies pour une balade matinale, en quête pour LA photo unique et magique d'un lever de soleil sur les coteaux de Gergovie. Aussitôt décidé, aussitôt fait. Il faut se couvrir, le thermomètre ce matin affiche -8°.
Mais très vite, au cours de mon ascension, je découvre des nuages qui montent, à l'ouest derrière le Puy de Dôme, mais aussi à l'est vers Cournon et qui risquent d'anéantir les effets du soleil sur les nappes de brume qui montent de la vallée. Cependant je n'ai pas fait demi-tour... J'aime tout particulièrement cette heure matinale, dans l'air gelé qui amortit tous les bruits qui montent de la ville. Moment rare où je réussis à me croire hors du temps et seule au monde ; en effet, à cette heure-ci, je ne rencontre jamais personne. Ce matin, pourtant, au débouché du sentier du Mardoux, j'ai croisé deux chevaux en liberté qui broutaient tranquillement l'herbe rase et gelée. Je n'ai pas résisté à les "emprisonner" dans mon appareil.
Pour le reste des photos que j'avais imaginées, je n'ai pas été pleinement comblée. Derrière le Sancy, un énorme voile noirâtre s'étirait, masquant très rapidement les cimes, annonciateur peut-être d'un possible changement de temps. A l'est, là où le soleil se lève et étale habituellement sa palette de rouges et de roses sur la brume de la vallée, j'ai ressenti quelque déception et mon objectif n'a pas été vraiment satisfait.... Tant pis, ce sera pour une autre fois !
Il est maintenant 12 h 30 et quand je vois le brouillard qui revient, je me dis que j'ai bien fait de monter là-haut, respirer l'air vif des collines et oublier le quotidien dans ce sentiment de liberté qui m'accompagne toujours dans mes longues balades à pied.
Mais très vite, au cours de mon ascension, je découvre des nuages qui montent, à l'ouest derrière le Puy de Dôme, mais aussi à l'est vers Cournon et qui risquent d'anéantir les effets du soleil sur les nappes de brume qui montent de la vallée. Cependant je n'ai pas fait demi-tour... J'aime tout particulièrement cette heure matinale, dans l'air gelé qui amortit tous les bruits qui montent de la ville. Moment rare où je réussis à me croire hors du temps et seule au monde ; en effet, à cette heure-ci, je ne rencontre jamais personne. Ce matin, pourtant, au débouché du sentier du Mardoux, j'ai croisé deux chevaux en liberté qui broutaient tranquillement l'herbe rase et gelée. Je n'ai pas résisté à les "emprisonner" dans mon appareil.
Pour le reste des photos que j'avais imaginées, je n'ai pas été pleinement comblée. Derrière le Sancy, un énorme voile noirâtre s'étirait, masquant très rapidement les cimes, annonciateur peut-être d'un possible changement de temps. A l'est, là où le soleil se lève et étale habituellement sa palette de rouges et de roses sur la brume de la vallée, j'ai ressenti quelque déception et mon objectif n'a pas été vraiment satisfait.... Tant pis, ce sera pour une autre fois !
Il est maintenant 12 h 30 et quand je vois le brouillard qui revient, je me dis que j'ai bien fait de monter là-haut, respirer l'air vif des collines et oublier le quotidien dans ce sentiment de liberté qui m'accompagne toujours dans mes longues balades à pied.
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