Hier, au Capitole, j'ai vu un ovni et je me suis "régalée". Il s'agit de Louise-Michel de Gustave Kervern et Benoît Délépine. Il n'y est absolument pas question de Louise Michel, la révolutionnaire que l'on connaît ; le titre choisi est un fameux clin d'oeil et on est tout de suite entraîné dans la subversion grâce à l'esprit caustique de nos deux compères réalisateurs, tout droit venus des terres de Groland, refuge de l'esprit anar de ce début de siècle - et de la fin du précédent, soit dit en passant !...
L'argument est basé sur un fait réel : vous souvenez-vous de ce patron d'usine textile du Nord qui a déménagé les machines pendant une période de vacances ? Les ouvrières, à leur retour, ont trouvé l'usine totalement vide. Les réalisateurs nous font imaginer que ces mêmes ouvrières partent à la poursuite de leur patron pour lui "faire la peau" et à la fin, se retrouvent à poursuivre ..... un fonds de pension !
C'est drôle, irrévérencieux à souhait, sans aucune concession mais cela cache un profond désespoir et de grandes désillusions sur le monde tel qu'on nous l'offre. Et je pense à cette formule que je crois être de La Boétie, l'ami de Montaigne : "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
Oh, bien sûr, la mise en scène de ce film est loin d'être parfaite mais le propos est un vrai régal pour l'esprit et à côté d'Australia - eh oui, je suis aussi allée voir ce blockbuster et je regrette bien ... - je n'hésite pas une seconde, je préfère cet ovni politiquement incorrect et revigorant qui nous fait rire de la réalité "pour ne pas avoir à en pleurer"
Bonne séance si vous allez voir cet objet étrange. Donnez-moi votre avis... A bientôt de vous lire.
Françoise
L'argument est basé sur un fait réel : vous souvenez-vous de ce patron d'usine textile du Nord qui a déménagé les machines pendant une période de vacances ? Les ouvrières, à leur retour, ont trouvé l'usine totalement vide. Les réalisateurs nous font imaginer que ces mêmes ouvrières partent à la poursuite de leur patron pour lui "faire la peau" et à la fin, se retrouvent à poursuivre ..... un fonds de pension !
C'est drôle, irrévérencieux à souhait, sans aucune concession mais cela cache un profond désespoir et de grandes désillusions sur le monde tel qu'on nous l'offre. Et je pense à cette formule que je crois être de La Boétie, l'ami de Montaigne : "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
Oh, bien sûr, la mise en scène de ce film est loin d'être parfaite mais le propos est un vrai régal pour l'esprit et à côté d'Australia - eh oui, je suis aussi allée voir ce blockbuster et je regrette bien ... - je n'hésite pas une seconde, je préfère cet ovni politiquement incorrect et revigorant qui nous fait rire de la réalité "pour ne pas avoir à en pleurer"
Bonne séance si vous allez voir cet objet étrange. Donnez-moi votre avis... A bientôt de vous lire.
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