Vous l'avez reconnu ?.......

lundi 23 février 2009

Consécration

Cette nuit, les Oscars ont été décernés et je suis très contente de voir que SLUMDOG MILLIONAIRE a eu l'Oscar du meilleur film. C'est amplement mérité !

Mais voilà que les habitants indiens du village où a été tourné le film manifestent car ils trouvent le titre du film dégradant pour eux. Ce serait une véritable atteinte aux droits de l'homme car il signifie "chiens errants". Et des enfants assimilés à des chiens, ils n'aiment pas du tout.

On peut voir dans cette attitude que tout est relatif, dans la pensée humaine ; Dany Boyle pensait, lui, rendre hommage à ces enfants dont la vitalité est surprenante, quoi qui leur arrive, et les Indiens vivent ce titre comme une insulte. Gardons-nous donc de juger selon nos critères bien huilés d'Occidentaux nantis !

Pour l'Oscar du meilleur acteur, je pensais que Mickey Rourke avait toutes ses chances ; j'ai vu THE WRESTLER hier et c'est un film très fort à tous niveaux, scénario, jeu d'acteur, prouesses physiques et message livré. Mais comme je n'ai pas vu le film de Sean Penn HARVEY MILK, et pour cause, puisqu'il ne sort en France que début mars , je ne peux rien dire. Mais je fais confiance à Sean Penn pour avoir participé à un film fort et passionnant.
J'irai le voir, vous pensez bien !

Je vous souhaite une bonne journée : les températures semblent s'adoucir même si le ciel reste bien morne et gris.
Amitiés à tous
Françoise

complément d'info :
Le jeune acteur de Slumdog Millionaire qui joue le héros enfant se voit offrir par Dany Boyle ses études dans école anglaise. Espérons que, une fois ces études terminées, ce jeune garçon retournera dans son pays pour le faire profiter de ses connaissances et de sa richesse. Comme s'apprête à le faire notre jeune Burkinabé...

samedi 21 février 2009

Quelques photos





Ce n'est pas un ruisseau gelé mais habituellement un sentier, sur le plateau de Gergovie, où l'eau où n'a jamais été aussi abondante que cette année. Elle sort de partout et envahit pâtures et chemins.
Heureusement qu'il y a les bas-côtés pour poursuivre sa randonnée ! Surtout quand on n'a pas de bottes....



Heureux cheval, qui ne semble même pas perturbé par le froid !




vendredi 20 février 2009

Echange intéressant...

Joëlle nous avait parlé, il y a quelques semaines, d'un jeune Burkinabé qui faisait ses études à Clermont et qui s'y sentait peut-être un peu isolé.

Je suis donc entrée en contact avec lui. Nous avons échangé quelques mails et hier soir il est venu dîner à la maison. Il fait des études d'économie du développement au CERDI de Clermont (Centre d'Études et de Recherches sur le Développement International, qui est très réputé dans ce domaine) , études qu'il compte réinvestir dans son pays. Le Burkina Faso - "pays des hommes intègres" - est l'un des plus pauvres de la planète et a fort besoin de toutes ses forces vives.

Nous avons rencontré un jeune homme un peu timide mais il n'était peut-être pas évident pour lui de se retrouver dans une famille si éloignée de sa culture. Il sera sûrement plus à l'aise lors de notre prochaine rencontre. Il nous a expliqué qu'au début de son séjour, cela avait été un peu dur pour s'intégrer. Il a trouvé les Français un peu hermétiques. Heureusement, il a profité d'un réseau d'étudiants de son pays déjà installés depuis les années universitaires antérieures. Maintenant qu'il connaît un peu mieux, tout va bien et il s'est fait des relations et des amis.

Nous avons pu mesurer la somme de travail que ces étudiants étrangers fournissaient, comme si le succès était un enjeu vital pour eux. Et je pense effectivement qu'il l'est .... 30 heures de cours par semaine, suivies d'un travail personnel intense qui lui offre des veillées quotidiennes jusqu'à 3 ou 4 heures du matin. C'est pour cela qu'il a préféré attendre les vacances pour venir à la maison passer une soirée.

Nous irons le voir avec sa chorale de gospels dans un prochain concert et nous l'emmènerons au théâtre voir le spectacle où mon fils joue en mars à la Petite Gaillarde.
Je suis bien contente de cette soirée : il est toujours intéressant de comparer nos façons de vivre et de penser avec des gens venus d'ailleurs et de savoir comment ils nous perçoivent.

Au plus fort de l'hiver...




Ce n'est pas la Laponie, ce n'est pas non plus le Grand Nord Canadien.... Non, seulement le Golfe du Morbihan. Oui, vous avez bien lu, le Golfe du Morbihan pris dans les glaces en janvier dernier.

Je livre à votre étonnement les photos que Jean-Michel a prises. C'est en Bretagne, ces paysages-là ?!!!!.......

vendredi 13 février 2009

Journalisme et bulle....

Vous voulez en savoir plus ? Alors, rendez-vous sur le site
http://www.leblogde21.com
et lisez l'article suivant pour savoir comment conjuguer reportage journalistique et bande dessinée. Défi intéressant, n'est-ce pas ?
A bientôt

Françoise

PS : Désolée mais le lien entre le nom du site et le site lui-même ne se crée pas. Vous allez devoir collaborer un peu en faisant un copier-coller !

Jeudi 19 février 2009


Etrange à l’origine, l’idée s’impose peu à peu : il est possible de faire du journalisme en bande dessinée. Dessinateurs et illustrateurs sont de plus en plus nombreux à explorer cette voie.

Après avoir joué de figures de grands reporters : Tintin bien sûr, mais aussi Jefferson B. Pritchard, journaliste anglais du Daily Telegraph, héros des Phalanges de l'Ordre Noir (Bilal, Christin) ou encore Ric Hochet et Jacques Lefranc, la BD se met au grand reportage.

De leurs pérégrinations aux quatre coins du globe, de nouveaux aventuriers nous rapportent témoignages, carnets de voyages et portraits exotiques. Ils s’appellent Jacques Ferrandez, Jean-Philippe Stassen, Jean Harambat. Ou Joe Sacco, figure tutélaire de ces « reportages dessinés ».


Journaliste de formation, Joe Sacco est à l’origine de l’émergence du « récit graphique.» En visite en Palestine en 1992, il réalise une série sur les réfugiés (Palestine). Puis, dans ses livres suivants, il parle de la guerre des Balkans et de la population bosniaque (Gorazde, Soba, The fixer…). Journaliste, Sacco enquête, doute, interroge, s’intéressant autant à un cireur de chaussures qu’à un général des armées. « Je pense que la BD, à la différence du journalisme, peut directement emmener le lecteur dans un lieu et un temps X en recréant l’atmosphère d’une situation, explique-t-il. Elle permet également, sans en avoir l’air, de faire des allers-retours entre passé et présent. Dans mes propres bandes dessinées, je suis un personnage parmi les gens que je rencontre et interview. Cela rappelle au lecteur qu’il voit les choses à travers mes yeux. »



Jacques Ferrandez, lui aussi, utilise des pratiques journalistiques : documentation avant le reportage, recherche d’un interprète, etc. « Un fixeur, comme le disent les journalistes dans leur jargon! ». Après un voyage à Cuba avec son fils, Ferrandez y retourne pour réaliser un reportage. Il contacte un correspondant de l’AFP puis se laisse guider au fil des rencontres. Le résultat, Cuba père et fils, publié dans le numéro 2 de XXI, est un portrait scénarisé de deux générations, à mi-chemin entre l’enquête de terrain et la fiction : le reportage dessiné dépasse les frontières.

La plus grande différence entre ces œuvres et un journalisme orthodoxe se trouve dans leur distance et leur subjectivité. «Je crois sincèrement au point de vue subjectif, dit Joe Sacco. Je trouve que le journalisme américain traditionnel, qui prétend être objectif, est souvent plat et non engagé. Il fait d’immenses contorsions pour faire en sorte que les « deux parties » soient les plus équilibrées possible. Je défends l’honnêteté, pas la subjectivité. »


Gaza, ouvrage collectif dirigé par Maximilien le Roy, Ed. La boîte à bulles.

"Le reportage BD se rapproche plus du reportage littéraire que de celui qui utilise des images réelles (photos, cinéma, télévision), ajoute Jean-Philippe Stassen, qui ne rédige ses œuvres qu’une fois rentré chez lui. Cela parce que le contrat entre les lecteurs et le « journaliste » est clair : les images que le dessinateur propose pour illustrer - ou développer - un fait sont le produit de sa subjectivité. Comme les faits qui passent par la sensibilité d’un écrivain et son style littéraire offrent un point de vue.» Pour le grand dessinateur argentin José Munoz, cette subjectivité est vitale : « L’humanité tremblante d’un dessin est un antidote à l’électronification des communications. »


Jean Harambat. Extrait de "C'était ma forêt", reportage réalisé pour le journal
La Vie, après la tempête de janvier dernier.


On trouve autant d’écoles de reportages dessinés que de dessinateurs. Certaines œuvres se rapprochent davantage d’un travail d’historien ou de sociologue. Quand Emmanuel Guibert raconte l’Afghanistan de son ami Didier Lefèvre, médecin chez MSF, il dresse un portrait de son héros, Le Photographe, mais aussi d’un pays en guerre. Guibert, lui, ne va pas sur le terrain. Il retranscrit une histoire, des sentiments, des anecdotes…

Depuis quelques années, ces reportages dessinés ont le vent en poupe, séduisent les profanes et les ignorants en BD. Il y a deux ans, le centre Georges Pompidou consacrait une exposition collective à cette nouvelle génération d’auteurs : Johanna pour Taïwan, Sera pour le Cambodge, Loustal,… « Le regain des reportages de bande dessinée est en partie lié à la personnalité de ces nouveaux auteurs, dit Philippe Morin, fondateur des éditions PLG. Jusque dans les années 70/80, les auteurs de BD étaient des gens issus de milieux modestes qui ne voyageaient pas ou peu. Pour pouvoir vivre de leur métier, il fallait qu'ils travaillent 60 heures par semaine sans prendre de vacances et sans bouger de leur table à dessin. A partir des années 90, les nouveaux auteurs, souvent issus de milieux intellectuel, ont fait des études supérieures. Ils ont voyagé dans leur enfance et ont pris goût aux voyages. En plus, la médiatisation de la BD fait qu'ils sont invités dans des festivals culturels dans le monde entier ».

A quand la carte de presse pour les BD reporters ? « Ca donne droit à quoi?, plaisante Jean-Philippe Stassen. Des abattements fiscaux ? »

jeudi 12 février 2009

Attention, danger...

Je viens de visionner l'enregistrement que j'avais fait hier de l'émission "Pièces à conviction" sur France 3, concernant le problème épineux des déchets radioactifs et j'aurais pu rêver d'une plus agréable après-midi.
Elise Lucet nous raconte que, depuis plusieurs décennies, des déchets extrêmement dangereux ont été disséminés dans les campagnes françaises. Entre 1950 et 2001, la France a exploité 210 mines d'uranium, qui ont produit 300 millions de tonnes de déchets, abandonnés sans protection particulière, au mépris de rapports successifs et .... tombés dans l'oubli.
Le premier de ces rapports fut celui de Pierre Desgraupes en 1991 ; il recommandait de traiter les déchets avec les mêmes précautions pour la population que les INB ( Installations Nucléaires de Base, autrement dit les Centrales Nucléaires)

Une omerta politique a couvert les agissements de la COGEMA, devenue depuis AREVA, et les déchets ont servi de base à des parkings, des bases de loisirs, des sites de ski de fond et même des lotissements.
Assignée en 2005 devant le tribunal de Limoges, AREVA a même été purement et simplement relaxée grâce à une conjugaison du droit nucléaire et du droit minier en matière de déchets et à une singulière mansuétude des tribunaux.
On apprend aussi, dans cette émission, que le PDG d'AREVA avait la haute main sur la nomination des inspecteurs qui devaient évaluer ses propres sites.

C'est ainsi que l'on peut en toute quiétude aller se promener, faire du sport, vivre sur un site apparemment sain, où la végétation ne souffre d'aucune atteinte, où même les oiseaux chantent ignorant comme nous le danger.
Le Limousin semble être la région la plus polluée et les déchets radioactifs y ont servi notamment de base à la fabrication du revêtement des routes. La COGEMA distribuait ses déchets à la DDE, bien trop contente de faire des économies, dans l'ignorance à peu près totale du contenu de ces "cailloux".
Si le sujet attire votre curiosité (bien que cela ne soit guère réjouissant, je vous l'accorde !), vous pouvez peut-être voir l'enregistrement de cette vidéo en allant sur le site de France 3. Je pense que cela doit être possible...

La morale de l'histoire, c'est très justement qu'il n'y en a aucune et que nos dirigeants politiques et économiques font vraiment n'importe quoi, les premiers pour le pouvoir, les seconds pour le fric, les deux se réjouissant de leur réussite sur le dos de la population qui continue à ignorer ce qu'il y a dans la terre, dans l'air et dans l'eau. Ne reste plus que le feu.....
Saviez-vous que la durée de vie des déchets radioactifs est de 4 milliards d'années ? Cette émission me l'a singulièrement rappelé et je me demande bien quel monde nous allons léguer à nos enfants. Passivement radioactif, je le crains ...

J'espère quand même que je ne vais pas gâcher votre fin de journée. Mais le monde est ainsi fait.... et je n'ai pas encore trouvé le moyen de m'en accommoder.
Françoise

Petite "consolation" que j'allais oublier de vous dire :
Maintenant que notre super-ministre de l'écologie, Monsieur Borloo pour ne pas le nommer, est informé, tout sera réglé dans moins d'un an. 6 mois, a-t-il même dit d'un air que j'ai trouvé un peu ... comment dire ? un peu évasif, inquiet malgré des propos qui se voulaient rassurants. On ne peut que lui souhaiter bon courage.
Dormez tranquilles, il n'y a plus aucune raison de s'alarmer, notre chevalier blanc de l'écologie est au courant.

mercredi 11 février 2009

Régionalisation et .... démantèlement

A l'heure où tout nous prouve l'utilité d'instances de régulation et de contrôle le "youplaboum-on-tire-dans-l'tas" gouvernemental continue.
La DGCCRF, vous connaissiez ? Vous savez ce "machin" qui a - ou avait, on ne sait plus trop !- pour mission de vous protéger des abus commerçants en tout genre.
Eh bien, vous pouvez vous préparer à porter son deuil.... Rendez-vous sur le site ci-dessous
Et peut-être connaissez-vous une société privée qui voudra bien remplir cette tâche...

Peut-être plus...

21,05% d'intérêts et .... peut-être plus si le temps le permet ! Et en ces jours de dérèglement climatique, ils peuvent faire plus pour .... vous satisfaire et vous faire échapper à la tempête, diront-ils ! Soyez-en sûrs ! Et comme disait Pierre Dac "oui, ils le peuvent".

Espérons seulement que ces usuriers-là n'utiliseront pas le déblocage gouvernemental des fonds publics sous prétexte de crise.

Quoique.... On ne peut être sûrs de rien puisque le Crédit Agricole, pour ne pas le nommer, vient lui aussi de mettre sur le marché une carte de crédit-revolving ; la seule différence, c'est que je ne sais pas à quel taux il "offre" ces euros-là.

Dans tous les cas, restons prudents
Salut à tous et à bientôt
Françoise

mardi 10 février 2009

Un privilège

Bonjour,
Pendant cette période de "CRISE" c'est un plaisir de trouver dans son courrier "une offre client privilège" de la part d'une sté de crédit.
Je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter.

Imaginer!!!!!!!!!!... MENSUALITÉS = O € et les intérêts offerts pendant 2 mois.
Jusqu'à 4000 € disponibles très rapidement (ça c'est magique)
Si je fais un emprunt j'ai en plus un cadeau (incroyable) Si si un ROBOT multifonctions "GRATUIT".
Comme je suis client "PRIVILÈGE" pour l'ouverture de mon dossier c'est CONFIANCE, SOUPLESSE, CONFIDENTIALITÉ , c'est fou je suis sur le "cul" pas vous??

ATTENDEZ je ne vous ai pas tout dit , j'ai gardé le meilleur pour la fin (ou faim)

Suivant la somme empruntée (de 500 à 4000 €) Le taux (TEG) annuel et révisable est de 21,05% à 20,70% Si l'emprunt est sup à 1524 €

La crise ...la crise oui mais pas chez COFIDIS ( on peu chanter ça comme "des pâtes des pâtes ..etc)

Bon je me calme et je profite du bonheur du jour.

Amicalement

Henri BOULEGUE

lundi 9 février 2009

Satisfaction

Je viens de lire l'article de La Montagne publié par Bernard. Je suis bien contente de voir que le maire a su réutiliser les locaux afin qu'ils continuent à vivre et à perpétuer cette mission éducative que leur avait donnée le "père Espinasse".
Il n'y a en effet rien de plus triste qu'une école vide d'enfants et qui meurt lentement d'absences et d'indifférence.
Françoise

Les anciens invités à se réunir…on les prévient !

Tout faux comme à l'école, toujours ! J'ai reconnu l'escalier et plaf, j'ai posé la photo…j'ai affiché à l'écran et force est de faire le constat que les vieux n' étaient pas jeunes !… Alors Françoise, s'en apercevant, m'a sauvé la mise et m'a envoyé la photo de jeunes qui n' étaient plus vraiment jeunes mais pas aussi vieux : idéal pour faire des anciens !
Profitons en tant qu'il en reste …
Je m'explique : …











Donc, je m'explique………
















dimanche 8 février 2009

Découverte surprenante

Cette semaine, au fond d'un tiroir de mon établi, j'ai retrouvé un répertoire de l'épopée "gelloise" ; je vous livre ci-dessous les adresses que j'avais notées à l'époque.

Augère Danièle : 14 rue Saint Amable RIOM
Boulègue Henri : Rue du Puits CEYRAT
Boeuf Gis : Fontclairant AYDAT
Chartrel Jean-Louis : 4 rue Marivaux RIOM
Chamaleix Christiane : AYDAT
Campo Danièle : Rue du 11 novembre CEYRAT
Chambrouty Jean-Paul : La Jugie PONTAUMUR
Estrade Alice, Ginette et Lucien : Opme ROMAGNAT
Futier Maurice : SAYAT
2ème Canonnier Henry Labbay : 11ème batterie, 1ère section, Caserne Ardant du Picq
61ème RAB SAINT AVOLD
Michel Gérard : Tortebesse PRONDINES
Roda Didier : ORCINES
Rosa Jean-Guy : Rue du 11 novembre CEYRAT
Rode Jean-Paul : Grand'Rue RANDAN

Je vous livre aussi mon émerveillement devant cette mer de nuages en Suisse le week-end dernier.
Amitiés à tous
Jean-Claude

vendredi 6 février 2009

Réincarnation sur grand écran, la suite....

Si le Che n'a pas été qu'un chef de guerre - ou plutôt de guérilla -, ce n'est pas le deuxième volet du film de Soderbergh qui va nous l'apprendre. Car c'est cette image-là et cette seule image qu il a choisie de nous donner dans son film fleuve de 4 heures .

La deuxième partie ne m'a guère plus renseignée que la première sur les motivations et la philosophie réelle de ce personnage ; un tout petit plus humaine peut-être. On y voit aussi un peu plus les conditions de vie des paysans contemporains et on peut, par là, comprendre un peu plus ce qui pouvait pousser les compagnons du Che dans la lutte toujours dure et aux conditions souvent inhumaines . En fait, le propos retenu est celui de la fascination exercée par un homme sur d'autres et dont la mort a fait une légende. Justifiée ? Ça, c'est une autre question..... comme pour toutes les légendes nées autour d'une individualité....

En tout cas, c'est dommage..... car au final, on n'a qu'un film d'actions de guérilla, dans la forêt bolivienne, avec un poursuivant, l'armée régulière, et des poursuivis, le Che et ses compagnons, et la chute que tout le monde connaît. Et le film reste un peu long et obscur parfois dans les prises de vue....

Ma conclusion : ce n'est pas indispensable d'aller le voir mais cela n'engage que moi !

A plus
Françoise