jeudi 31 décembre 2009
Un joyeux réveillon et une bonne année
Et puis surtout que le champagne coule à flots, mais pas trop ! et ne pétille pas dans le vide mais au milieu des rires et des chansons peut-être.....
A bientôt de vos nouvelles
Françoise
lundi 7 décembre 2009
Des Lieux pour renaître…
De retour au Pays -pour un temps du moins- avec les associations Colportage et Romagnat-Patrimoine il proposera, le Dimanche 13 Décembre -rassemblement à 13h30 devant l'église - la trame d'un grand voyage à pied, à travers cet univers trop familier, où l'habitude tient lieu de connaissance, et où dès lors il est bon, comme pour renaître, que le regard s'attarde à nouveau.
Au fil de ce périple, Laurence Calabrese (chant), Sylviane Dardillat (chant et accordéon), Jacques Puech (cornemuse), dérouleront à la manière des Aborigènes "Le chant" qui ramène à l'existence les choses oubliées comme celles à naître.
Ainsi comme pour une séance inaugurale, ils iront à pied, suivis de tous ceux qui le souhaitent.
Le parcours rabouté de chemins et de vieilles sentes, fraîchement réouverts, sera une véritable création paysagère ainsi arpentée pour la toute première fois.
En cette période de l'avent, aux ventres clos ou excavés des lieux que reliera l’itinéraire, seront célébrées des nativités, d’hommes ou de femmes, dont il ne restait au bord du gouffre de l’oubli, que quelques bribes suspendues dans la mémoire d’un trimardeur.
Il suffira d’un parcours pour les faire vivre dans le regard réjoui d’un petit peuple en marche.
Pour les marcheurs, comme pour les autres la journée se terminera par un concert en l’église de Romagnat à 18 heures, (entrée 10 et 8 Euros/ rando 1 Euro). Les Brayauds s’y produiront en trois formations : Bardane avec les frères Champion, le trio de cornemuse Air-bag autour d’ Ivan Karvaix, et l’ensemble vocal : Voix-là.
Les airs et chants de Noël qui seront entendus trouvent leur origine dans les « Bibles de Noël », recueils colportés partout entre les 16ème et 19ème siècle.
Il s’agit de mélodies d’origine liturgique ou d’inspiration profane reprenant des thèmes populaires : annonces aux bergers, nativité…
Ainsi alterneront chants et parties instrumentales, interprétés librement par les Brayauds, dans le respect de ce patrimoine. La lecture de quelques textes -Giono, Rouquette et Graveline- ponctuera le concert .
A 16heure 30, un premier rendez-vous sera proposé par Air-bag à tous ceux qui seront venus à la rencontre des « voyageurs », aux Fours à Chaux, au milieu des sculptures d’Yves Guérin .
lundi 30 novembre 2009
Au grand bal des coquines et des coquins …
dimanche 22 novembre 2009
Jean ROME " Libraire de Garde " …Mercredi !
Ce sera une épatante soirée d'hommage au Grand Disparu de la rue des Gras et de la " scéne " clermontoise …plein de gens bien témoigneront, d'autres moins bien s'y risqueront : moi par exemple pour faire " le commentaire " sur des photos de Jean Rome le libraire éternel et aussi…photographe méconnu !
vendredi 6 novembre 2009
Deux choses à vous dire …
Demain, samedi 7 Novembre à partir de 10 heures nous pressons des Pommes aux Fours à Chaux à Romagnat , art ça devrait durer jusqu'à 17 h . Si ça vous dit venez ça nous fera plaisir . Si vous souhaitez repartir avec du Jus il vous faudra ne pas oublier d'amener vos bouteilles . Si vous venez à l'heure de l'apéro, pensez aussi à amener à manger ce serait bien le diable qu'il n'y ait pas un coin de table pour poser une assiette et un bout de banc pour poser votre cul …
La semaine prochaine l' Auvergne imaginée fête ses 5 ans . Tous les spectacles sont exeptionnels , mais " L' œil du Pharmacien " dépasse tout car nous concernant il nous montre comment on peut valoriser de vieux films à caractére documentaire ;je pourrais dire ethnographique …Ici je pense bien sûr particuliérement à nos deux Henri's Labbaye et Boulégue …y a là du grain à moudre avec tout ce qui nous a été montré sur Gelles et son collége à l'occasion des cinquante ans de ce dernier !
____________________________
Les 12 et 13 novembre
L'Auvergne imaginée
fête ses 5 ans
à la Maison de la Culture (salle Boris Vian) à Clermont-Ferrand
Avec André Ricros, Alain Gibert, Stéphane Arbon, Michel Barbier, Clément Gibert, Léonore Grollemund, Sylvain Marty, Franck Pilandon, Christian Rollet, Guy Villerd et la participation du groupe Massif Vocal Compagnie.
* 12 novembre à 14 h 30
Jean de la Grive
conte musical pour tout public à partir de 7 ans
*12 novembre à 20 h 30
Le Partage des airs
précédé de
Je vous réfléchis
*13 novembre à 14 h 30
Les Domestiques du comte Azar
tout public à partir de 6 ans
*13 novembre à 20 h 30
L'Oeil du pharmacien
ciné-concert, précédé de Massif Vocal Compagnie
Réservations / Renseignements : 06 80 04 45 31 ou auvergne.imaginee@gmail.com
samedi 31 octobre 2009
Le MOIS-PAYSAN de ROMAGNAT-PATRIMOINE .
Viticulteur,éleveur, maraîcher, boulanger, horticulteur étaient présents à côté des membres de l'Atelier-paysan de Romagnat-Patrimoine qui s'intéressent également au volet sylvicole. Tous ont tenu à insister sur la place essentielle que doit continuer à occuper l'agriculture en zone urbaine et péri-urbaine et jouir de la reconnaissance qui va avec. Ont été évoqués les projets de groupement forestier, d'auberge paysanne, de remise en exploitation de friches, et de mise en place des petits conservatoires (vergers, vigne et jardin) de l'association et de la Maison du Patrimoine comme lieu identitaire de ces activités et des associations indépendantes. Fut enfin traité longuement le projet d' AMAP de Romagnat-Patrimoine baptisée "Libre commune de Gergoïa", de son approche novatrice et du local, qu'avec son accord, elle pourrait partager avec le syndicat agricole.
Constituant le deuxième rendez-vous de ce Mois-Paysan, sous le sceau de l'initiative citoyenne, le groupe (ouvert à tout un chacun) pour la mise en place de cette AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne ) se réunira à (19 h mardi 3 novembre . (inscription : sur romagnatpatrimoine@gmail.com) en fonction des inscriptions le lieu sera précisé sur le blog http://parole-libre.blogspot.com/. Ce sera une rencontre autour du témoignage d'Agnès Gauthier et Marc Vialle qui ont été avec quelques autres les instigateurs et maintenant les animateurs de la " Cheires- AMAP" domiciliée à Aydat.
Troisième temps : "La première pressée de pommes"… en public aura lieu aux Fours à Chaux le samedi 7 Novembre à partir de 10 heures le matin. C'est le Conservatoire des espaces et paysages d'Auvergne qui mettra à disposition son pressoir. Chacun pourra apporter ses fruits et repartir avec son jus ! … mais attention : lon n'oubliera pas d'apporter ses bouteilles vides ! (pressage 20 Cts/litre. rendement : 35 %) Quelques produits seront également disponibles : huile, savons, petits bijoux … on pourra déguster des crêpes et il y aura vraisemblablement de la musique … histoire de venir juste pour voir et boire …
Enfin,le samedi 21 Novembre : "Le sentier de la Catherine "… une intervention sur le paysage pour un gros chantier de débroussaillage de la coursière de Jean Blancheton qui à la fin du 19ème siècle venait de Jussat chaque jour à pied pour travailler à Romagnat ! Venir nombreux avec outils et bonne humeur !
Ainsi, l'idée paysanne redevient une idée neuve et subversive … qui anime en tout cas l'engagement de Romagnat-Patrimoine!
mercredi 21 octobre 2009
MOKE s'expose aux FOURS à CHAUX ce WE !
dimanche 4 octobre 2009
Enfin moins con grâce à Olivier et Sandrine !
Les Romagnatois nombreux se souviennent du concert du 02 juillet 2009, "la voix raconte l'amour" au cours duquel Fabrice Maître accompagné au piano par Angela White avait chanté avec un égal bonheur de grands airs d'opéra comme des mélodies françaises et napolitaines alors qu'entre deux airs Bernard Quinsat lisait des poèmes venus de la littérature universelle.
A nouveau, dimanche 11 octobre à 18 heures, toujours en l'église de Romagnat, dans le cadre de la carte blanche que lui a donné l'Association Romagnat-Patrimoine, Fabrice Maître retrouvera un public qui lui est attaché.
A cette occasion, il dirigera le chœur Viva-Voce, qu'il a crée il y a trois ans dans un programme qu'il a intitulé " d'un continent à l'autre" dans l'esprit d'un voyage musical et le genre dans lequel il excelle, celui du "mélange harmonieux" qui témoigne de sa part d'une connaissance très large et de la musique et de sa très grande capacité à trouver des équilibres éclectiques et séduisants. Notez en effet, qu'il sera donné à entendre, des airs de Rachmaninov, Ligeti, Kurt Weil, Grieg, Mendelssohn, Rossini, Schubert, qui voisineront avec des chants populaires, brésiliens, albanais, andins, russes, andalous, argentins, turcs, norvégiens, finois, israéliens, arméniens, hongrois… On retrouvera même un morceau du finlandais Matti Hyökki déjà entendu dans cette église au cours du formidable concert violon accordéon de Vincent Lhermet et Rémi Moingeon : incroyable hasard ? … En tout cas sacrée perspective !
Par ailleurs, Fabrice Maître "ténor" interprétera en duo avec Emmanuelle Fruchard Mezzo-Soprano Lyonnaise, plusieurs airs et seule elle proposera notamment le fabuleux Ständchen de Schubert. Ils seront accompagnés au piano par Dominique Blanc-Leleu, pour laquelle le public aura une attention particulière car outre son talent elle réside à Romagnat et à ce titre est doublement heureuse de se produire dans le cadre de ce concert pour l'organisation duquel sa générosité a été essentielle.
__________________________________________________
La veille samedi 10 octobre à Chauriat, l'ensemble "Da Camera" dirigé par Fabrice Maître propose Didon et Enée de Henry Purcell dont on fête cette année le 350 ème anniversaire. Là aussi on devrait atteindre des sommets !
L'histoire passée et actuelle de Da Camera est très liée à Daniel Meïer et sa famille. Parmi celle-ci, Aurélia Meïer est bien connue des Romagnatois puisqu'elle réside ici et qu'elle, tout comme ses enfants, pratiquent de nombreuses activités au cours desquelles elle est amenée à croiser bon nombre d'entre eux. On ne s'étonnera qu'à moitié qu'Aurélia chante également dans Viva Voce… Sacré week-end pour elle en perspective… Mais je crois qu'elle adore ça : question de gênes !
Encore moi, merde alors !
En attendant, sachez toutefois pour ceux que le très sympa compte-rendu qu'en a fait Françoise ici-même aurait pu allécher, que nous rejouons "Chez Pierrot" aux Fours à Chaux vendredi prochain à 20heures …et qu'il faut réserver selon les mêmes modalités que la derniére fois …pour nous ça nous facilite la chose . Petit cadeau ; une superbe photo qu'a fait Francis Debaisieux présent à la dernière représentation . La petite tête blonde que l'on aperçoit de derriére, devant à droite ne serait ce pas notre Françoise ?
" Chez Pierrot " peut-être à Gelles début 2010 il s'en parle côté comité des fêtes …quelle pourrait-être la place des anciens du collége dans ce type d'opérations : initiateurs, partenaires, facilitateurs : les rendez-vos des Ex ?… Après Pierrot, un petit festival de films qu'on aime des années en question ?
Toujours dans le cadre de la programmation de Romagnat-Patrimoine - que je préside , j'espére que vous mesurez l'importance du personnage !! Rires - un concert en l'église à 18 h dimanche . Un voyage musical - c'est le genre- d'un continent à l'autre -c'est le titre - avec le chœur Viva-Voce dirigé par Fabrice Maître , ténor, qui chantera aussi ( Schubert ) en duo avec Emmanuelle Fruchard Mezzo-Soprano et accompagnés au piano par Dominique Blanc-Leleu - ce sont les interprétes !
Entrée : 12 Euros et 8 Euros .
dimanche 20 septembre 2009
Vendredi soir, "chez Pierrot"
Dans ce bistrot-là, se croisent - non, vivent ! - quelques personnages qui abusent de la dive bouteille et sont ivres en permanence, il faut le dire. Il y a Isidore l'instituteur, qui demande encore respect et considération pour la fonction qu'il a autrefois remplie, Edouard le buveur invétéré, Popaul le turfiste enragé toujours à la recherche de quelque sou lui permettant un nouveau pari grâce auquel il se "referait" ; il y a aussi Andrée - eh oui, l'alcoolisme est aussi féminin - d'abord bonne de l'établissement puis épouse de Pierrot.
Mais il y a surtout Gaston, le père de ce fameux Pierrot dont tout le monde attend le retour d'Australie où il est parti il y a 10 ans, laissant femme, amis et père dans ce bistrot, mais avec l'espoir de revenir RICHE... Gaston assure donc "l'intérim" derrière le bar, jouant à la fois le rôle du commerçant et de l'ami qui assume les "besoins" de ses coreligionnaires.
Les bouteilles se vident à toute allure, l'ivresse est permanente et c'est un vrai tour de force pour les acteurs que de jouer pendant deux heures les attitudes d'un homme ivre. Car leur ivresse est démonstrative, explosive, tonitruante et envahissante. Mais derrière ces gesticulations d'hommes et de femme ivres, quelle douleur ! Tout ce qui les a amenés à la "dive bouteille" n'est que désespoir et mauvais hasards. Et cette douleur est tellement bien rendue par les acteurs que l'émotion est là et nous étreint.
Mais il faut bien qu'à un moment, ces buveurs dînent ; ils se mettent donc à table, font des aller-retour pour chercher qui une assiette, qui le pain, qui la bouteille évidemment... Et ils continuent leur manège et les boîtes de saucisses chaudes avec leurs haricots arrivent sur les tables, le pain suit la cadence et nous accompagnons toute cette joyeuse troupe dans ce repas chaleureux et réconfortant.
Le repas terminé, la représentation reprend ; oui, nous sommes au théâtre et nous l'aurions presque oublié tellement ces personnages sont dans la vie et ont réussi à nous faire partager leurs amours et leurs désillusions. Et Gaston - incarné avec justesse par Bernard - attend le retour de son fils, qui ne peut que revenir dans 10 jours puisque ce sera l'anniversaire de son départ !
Je ne vous raconte pas la chute de cette pièce magnifique de Jean-Claude Grumberg, si bien interprétée, à la fois drôle et grave.... Si vous allez la voir chez Bernard - le 9 octobre, nous a-t-il dit - ou ailleurs, je vous gâcherais le plaisir. Je vous en ai déjà beaucoup dit...
La morale de l'histoire, c'est que ce fut une bonne soirée, une très bonne soirée.
Bonne journée à tous
Françoise
mardi 15 septembre 2009
Le patrimoine, d'une autre manière !......
Si vraiment vous avez des difficultés, prenez votre Bled ; vous savez bien le petit livre ..... bleu tant utilisé mais tant détesté de nombre d'entre nous ! Vous ne l'avez pas gardé ? Oh, je ne vous crois pas ! Pourtant en voilà un livre qui fait partie de notre patrimoine linguistique, presque autant que Le Tour de France par deux enfants !
J'imagine bien que vous avez autre chose à faire que cet exercice - et à quoi cela servirait-il ? - mais j'avais seulement envie de vous faire sourire ce matin et de faire en sorte que votre regard se perde entre les lignes, les mots et leur sens.
Pardonnez ce message inutile, complètement inutile. Mais s'il fallait ne faire ou n'écrire que des choses utiles, un brin de folie manquerait sûrement à notre quotidien. Le tout est de savoir où trouver le brin de folie du jour. Eh bien, pour moi, aujourd'hui, ce sera celui-là.... Bien modeste, je vous l'accorde !
Bonne journée à tous
Françoise
Dictée découverte dans un vieil almanach :
Monsieur Lamère a épousé Madame Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers. Monsieur est le père, Madame est la mère. Les deux font la paire. Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d’être Lamère était Lepère. Le père est donc le père sans être Lepère puisqu’il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n’est maire. N’étant ni le maire ni la mère, le père ne commet pas d’impair en signant Lamère. Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère. La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer, et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils. Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s’y perd !
vendredi 11 septembre 2009
Journées Européennes du Patrimoine 2009 à Romagnat…
I am very sorry ! But very, very …très !
_________________________________________________________________
Les sentinelles sculptées d' Yves Guerin veillent sur le four à tourelle, donjon d'industrie qui domine la ville et la mémoire de Romagnat .
On voit aussi le projet d'enseigne que Zade va réaliser pour les "Fours à Chaux ".
___________________________________________________________________
jeudi 10 septembre 2009
A y regarder de plus près....
Et puis, on revient, et on revient encore à cette "ombre portée" laissée au dos de cette photo où l'on se reconnaît ..... vaguement en se disant quelquefois "mais non, ce n'est pas moi, ce ne peut pas être moi, je n'étais pas comme ça !". Et pourtant si ! L'objectif ne trompe pas... Et les signatures nous plongent encore un peu plus dans ce passé où la vie s'accroche au cliché. Certaines sont encore enfantines, d'autres terriblement adultes déjà, comme celles de Jean-Paul Passelaigue ou Jocelyne Blanchet.
Quelques petites fleurs naïves se promènent ici et là et prolongent la "griffe" de Jean-Yves Chartrel ou encore celle de Christian Tachet. Un peu de romantisme germait déjà dans nos têtes. Il y a ceux et celles qui ont signé de leur simple prénom - j'en suis, tout comme Jacqueline dont j'ai tout oublié -, et puis ceux qui ont signé de leur prénom suivi de leur nom et enfin ceux qui très "administrativement" ont signé de leur nom d'abord ou de leur nom tout simplement, comme Jean-Claude Sudre ou Jean-Paul Chambrouty.
En tout cas, je suis sûre que si nous avons signé c'est que quelque chose d'assez fort nous reliait à ce cliché qui était finalement assez fidèle pour qu'à l'époque, nous nous y reconnaissions. Et il y a sûrement la force de ce que nous vivions ensemble qui a pu créer le ciment indispensable pour donner envie de marquer notre passage. Même toi, Anne-Marie, tu as signé sur ta propre photo comme pour mieux faire partie de cette communauté.
Le résultat de cette plongée dans le passé est totalement émouvant et donne vie à tous ces visages parfois un peu figés que l'on rencontre sur ces photos de classe où le sourire est souvent de commande.
Ici, aucune commande, aucune obligation et par delà les années, cette photo devient soudain autre chose qui vit.... Et l'on se souvient !
Bonne journée à tous
Françoise
jeudi 3 septembre 2009
Photo et signatures bien sympa
Voilà, c'était une autre vie....
Salut à tous
Françoise
mercredi 2 septembre 2009
photo avec les signatures des élèves de 3è en 1964
mardi 1 septembre 2009
êtes-vous déjà passé "Chez Pierrot" ?
Je devine que certains d'entre vous souhaiteraient en savoir un peu plus et bien, lisez la suite :
Le retour de " Chez Pierrot " aux Fours à chaux !
Dans les années 70 " Chez Pierrot" la pièce d'un auteur de théatre encore peu connu, Jean-Claude Grumberg recevait le prix du Off au festival d' Avignon .
En 1996 , la Compagnie clermontoise Etc…Art réouvrait " Chez Pierrot " en Avignon au grand étonnement de Grumberg lui-même qui entre temps s'était affirmé comme un des écrivains majeurs du théatre contemporain, le premier en tous les cas, à faire son entrée à la Comédie Française … alors que, plus modestement certes, " Chez Pierrot ", sur la base d'une reprise biennale d'une quinzaine de représentations faisait désormais parti du répertoire d' Etc… Art avec la particularité de n' être joué que dans des bistrots ou autres lieux singuliers comme…les Fours à Chaux à Romagnat où certains se souviennent que fut donnée " la centiéme" il y a du temps maintenant: de l'eau a coulée sous les ponts et du rouquin dans les gorgeons !
C'est qu'il faut bien en convenir tout ceci est une histoire de poivrots dans l'attente du retour du fils – Pierrot précisémment qui a donné son nom à ce café situé dans un quartier insalubre appelé à être rasé – qui est parti il y a dix ans faire fortune en Australie et qui dès son retour arrangera tout bien évidemment !!! En attendant Gaston le patron, sa belle-fille Dédé et trois pochtrons qui partagent leur détresse, éclusent un fond de commerce qui est à sec depuis belle lurette, s'engueulent, se menacent, en viendraient presqu'aux mains si…si Pierrot ne risquaient pas d'apparaître soudainement à l'entrée du rade ! Bref, en attendant le lendemain, ensemble – "chacun" plus seul que jamais - chaque jour, ils déroulent le même film misérable que celui qu'ils se sont projetés la veille…
En attendant, comme tout ça c'est du théatre, c'est joué en deux actes séparés par un entracte auquel Etc…Art substitue un petit repas partagé avec les spectateurs… comme ça c'est sympa et du coup non seulement on rit et on pleure mais on mange aussi!
Jean-Luc Guitton a mis en scène ce spectacle . Véronique Pilia ( Dédé ) et Philippe Georges ( Le salingue ) tiennent- si l'on peut dire - la baraque depuis le début suivi de très près par Bernard Quinsat ( Gaston Le Patron ) . Les ont rejoints depuis quelques temps avec " bonheur " ( sic ) : Didier Richer ( Isidore le Professeur )et Patrick Peyrat ( le turfiste Popaul ) sans oublier Azouz qui pourrait être …
" Chez Pierrot " Vendredi 18 Septembre aux Fours à Chaux à Romagnat à 20 heures très précises ( Fermeture des portes. )
En raison du caractère de cette représentation (Diner-Spectacle) la réservation ferme * est obligatoire avant le mardi 15 Septembre au 04 13 92 55 31 .
* chèque de 20 Euro par personne déposé ou posté à Colportage 29 rue Maréchal Foch à Romagnat .
mercredi 26 août 2009
A propos du Trombinoscope d'Henri
de haut en bas, sur le trombinoscope d'Henri, j'avais aussi reconnu Alain Pellegry au 2e rang à gauche(décédé il y a peu... sauf confusion),
puis en haut au centre je pense que c'est Maurice Fustier
et au 3e rang à droite, Christiane Chamalet ; la fille entre Danièle A. et Christiane Ch. je ne vois pas qui est-ce.
--------
Bien remis par contre, le fameux OPAL, d'1 autre message !
Allez, bonne fin de journée.
Anne-Marie
Mr OPAL ...! ?
Quelques images glanées ici et là , au hasard des balades
mardi 25 août 2009
Rectification
Bonne journée à tous sous la pluie (nous sommes mardi matin, il est 7 h 30 et je ne vois pas la maison d'en face, de l'autre côté de ma rue)
Françoise
lundi 24 août 2009
Le coup de projecteur (suite)
Bonsoir
Il est possible ou probable que vous ne soyez pas passionnés par l’avenir de ce projecteur retrouvé dans le grenier à GELLES le 04 juillet 2009 ( ?)
Pourtant cette vielle lanterne a éclairée nos soirées les samedi soir, au début en classe de 6éme (transformée en salle de projection pour la circonstance) ensuite dans la salle des fêtes qui nous servait aussi de dortoir (pour les garçons)
Il y a environ 20 ans j’avais essayé de le récupéré mais sans succès, aujourd’hui j’ai satisfaction qu’il est échappé à la « caisse à ferraille ».
Petite fiche :
-Projecteur sonore 16 mm de marque française (OGCF) PARIS 16éme. N° matricule 537
-Projecteur typique du cinéma ambulant des années 50.Les projectionnistes avaient besoin de projecteurs puissants mais faciles à transporter (de village en village).
-Il était présenté dans 2 malles, une pour le projecteur et une bobine de 600 m et l’autre pour l’ampli et le haut parleur (qui se placé derrière l’écran).
Comme je vous l’ai indiqué j’ai récupéré une des malles + les objectifs et une lampe de secours, il manque un petit « carter » de protection et surtout la cellule de lecture pour le son, sans compter les courroies et autres petites pièces. J’ai enlevé la poussière, je lui ai remis son œil et ses bobines pour qu’il ai meilleur allure. (Photo)
J’ai un transformateur de courant (220/110v) je vais donc tenter d’allumer la lanterne (avec précautions), hélas la lumière seule sera insuffisante pour une projection : j’ignore si le moteur est toujours en état et il faut trouver les courroies et les poulies manquantes et aussi un film 16 mm. (Occupation pour cet hiver).
Pour ma part, j’ai gardé souvenir de cette Lanterne, j’étais fière de m’en occuper, c’était un peu magique d’installer le cinéma (n’oubliez pas nous avions 13/14/15 ans), les Américains marchaient sur la lune ! les BEATLLES chantaient ! Mais à GELLES les distractions étaient rares.
« OBJETS INANIMES …….AVEZ VOUS DONC UNE AME ? QUI S’ATTACHE A NOTRE AME ET LA FORCE D’AIMER »
A de LAMARTINE.
Bonne soirée
Henri
samedi 22 août 2009
Lectures à partager
Celui qui m'a le plus impressionnée, c'est Enfant 44 de Tom Rob Smith. Cet ouvrage est un premier roman qui évoque, à nous en faire froid dans le dos, cette implacable machine à broyer les hommes que fut le système policier soviétique. A noter que ce livre va bientôt être adapté au cinéma par Ridley Scott. C'est pas rien, quand même, comme seconde signature !...
Le second "pavé" que j'ai lu est Un pays à l'aube de Dennis Lehane. On y voit l'Amérique se remettre difficilement des soubresauts de la Première Guerre mondiale ; l'économie est ébranlée, le pays est endetté et les Noirs occupent souvent les postes que les soldats occupaient avant leur départ. C'est sur ce terreau que se développent les luttes syndicales, que prospèrent les groupes anarchistes et communistes ainsi que les premiers mouvements de défense de la cause noire.
Moins denses que les deux précédents, j'ai lu aussi La femme de hasard de Jonathan Coe, premier roman encore qui évoque la triste histoire de Maria et de ses désillusions.*
J'ai beaucoup aimé aussi D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère dans lequel l'auteur se fait le témoin privilégié de vies réelles et parle de vie, de mort, d'extrême pauvreté mais aussi de justice et d'amour.
Voilà 4 livres que j'ai aimés particulièrement ces derniers temps.
Amitiés à tous
Françoise
*Avec en filigrane humoristique, la "présence" du narrateur sous forme de clins d'oeil complices, faisant des allers-retours entre le passé et le futur de son personnage.
jeudi 20 août 2009
Les bienfaits de la chaleur
Moi non plus, donc, je ne suis guère efficace pour l'extérieur et j'ai vu ton trombinoscope, Henri. J'ai reconnu Alice Estrade en bas à gauche, Daniel Roure en haut tout à droite, Jean-Michel Roger qui trône au beau milieu et dont le sourire est bien resté le même. J'ai vu aussi Jocelyne Blanchet à côté d'Alice. Mais il y a aussi Danièle Augère tout en haut à gauche et j'ai repéré Jean-Jacques Jouve (ou Jouffre, je ne sais plus) en bas à droite. Il doit y avoir Jean-Paul Ballet à côté de Jean-Jacques.
Voilà, j'ai fait mon petit exercice de mémoire de la journée et je vais revenir maintenant dans notre XXIème siècle, qui, lui, la perd quelquefois, sa mémoire ! Mais c'est une autre histoire, pour d'autres pages ...
A bientôt de vous lire
Françoise
mercredi 19 août 2009
films
personnellement je me souviens avoir diffusés "ni vu ni connu" avec Louis de Funes
et aussi "le sous-marin rose" avec Tony Curtis
pour le moment je cherche et je vous tiens au courant
bonne journée
mardi 18 août 2009
Enquête
C'est possible, dans ce cas il faut lancer une enquête pour retrouver celui ou celle qui avait la charge d'organiser les projections , mais peut être quelqu'un a conservé souvenir de l'événement ?
Affaire a suivre......................!
Henri BOULEGUE
Page cinéma n°2
Penses-tu que cela soit possible ? J'ai la quasi-certitude d'avoir vu ces films là-haut mais, bon, je ne mettrai pas non plus ma tête sur la billot, c'est trop risqué. Et puis, ma tête, elle est ce qu'elle est, mais elle me rend quelques services auxquels je tiens !
Allez, je vous laisse mais si quelqu'un peut éclairer ma lanterne, ce sera bien.
Bonne journée à tous. Il va faire un soleil d'enfer.....
Françoise
PS : Je sais que le blog va afficher mon message à la date du lundi 17, mais en fait nous sommes mardi 18 et à 7 heures du matin, il fait déjà 19°. La chaleur de la journée aussi, va être d'enfer.
lundi 17 août 2009
Page cinéma
Pour les 3 films dont tu parle je n'ai pas souvenir de la projection à GELLES, je connais ces films et à mon avis je pense que l' Antoine n'aurait pas donné son accord pour ce choix.
Mais nous avons vu (sous son règne) Le testament du Dct CORDELIER !! ALORS!!
Merci de chercher dans vos souvenirs...................
Bonne nuit
Henri
Surprise...
Françoise
Et encore du ciné....
Vous souvenez-vous de ces films ? Henri, les as-tu bien diffusés sur notre écran de la salle des fêtes ?
Maintenant, tous à vos souvenirs afin que l'on construise peut-être le "catalogue de notre ami Henri" ! Il n'aura pas de prix.......
Amitiés à tous
Françoise
samedi 15 août 2009
Le Testament du Docteur CORDELIER
J'ai une copie de ce film de Jean RENOIR et du coup je viens de le revoir.
Bon week end
Henri BOULEGUE
De la part de Charles Guillaume
Le docteur Cordelier, celebre psychiatre, a confie a Maitre Joly un testament en faveur d'un certain Opale, sinistre individu, sadique et meurtrier. Cordelier presente Opale comme un patient sur lequel il se livre a des experiences. Mais on apprend bientot qu'Opale et Cordelier ne font qu'un...
vendredi 14 août 2009
Mystère
Je me souviens très bien de cette histoire, comment ce brave Antoine nous a laissé voir ce film?? MYSTERE.!!!!
J'en ai justement parlé avec Daniel ROURE le 4 juillet à Gelles, un film avec Jean Louis BARRAULT dans le rôle titre. Chez les garçons on se mettait quelque chose dans la bouche pour imiter cet effrayant docteur.
C'était probablement la 1ére fois que je regardais un film "d'épouvante"
Un grand souvenir BRRRRRRRRRRRRRR!!!
Bonne soirée
Henri BOULEGUE
Dr Jekyl and Mr Hyde
Je vais vous parler aujourd'hui d'un truc que peut-être les filles de cette époque, à Gelles, se remémoreront .
Tous les mercredis-en principe-on avait droit à la télé, et une fois par mois c'était le fameux''Age tendre et têtes de bois' d'Albert Raisner, tant attendu . L'époque yéyé et nos idoles...
Ou sinon ''la Piste aux étoiles'', puis on allait au lit. Mais un soir, je ne sais plus quel événement s'est produit et le père Espinasse a dû s'occuper urgemment de quelque chose.
Il nous a laissés devant la télé où passait ''Dr Jekyl et Mr Hyde'', pour nous, jeunes gamines pas vraiment habituées au cinéma à cette époque, cela a été délicieusement effrayant.
Très effrayant même! Mister Antoine n'avait pas dû avoir connaissance du programme...
--Et pendant un temps, au dortoir, les filles ont inventé un jeu avec des cintres (pourquoi des cintres?.. sans doute pour simuler la canne du personnage) : faire le brave Hyde qui se transforme en méchant Jekyl, en faisant des gestes qui se voulaient inquiétants.
On jouait à se faire peur et, oui, on avait la frousse, mais c'était en même temps excitant .On se cachait sous les couvertures en gloussant de frayeur.
Souvenir ! Souvenir !
jeudi 13 août 2009
Pensionnat d'avant....
J'arrive sur le blog avec des souvenirs de Gelles..
Je suis Anne-Marie Fargeix/Martins et je suis entrée au collège en 1960 -la 2e année de son ouverture ; il n'y avait encore que la 6e et la 5e- après les autres classes ont ouvert. J'en suis partie en 1964.
La 6e était dans une salle au R de CH. donnant sur la cour des garçons, (avant le perron, en venant du portail extérieur..)
*Les années pension... pas pour moi des bons souvenirs, dans l'ensemble(j'ai même hésité avant de m'inscrire pour la journée du 4 juillet). Aussi, en lisant les écrits sur le blog, j'ai été étonnée de voir que ce mal-être était quand même partagé par d'autres, je n'en avais pas eu conscience à l'époque...
Petite fille, comme d'autres, sortie de son cocon familial pour atterrir dans ce milieu communautaire, ça passait mal... que de cafard, de pleurs! Il faut vous dire aussi que ma famille habitait à 8 kms de Gelles, mais en 1960, il n'était pas question de ramassage scolaire et ne sortir que tous les 15 jours, à cette faible distance, aujourd'hui ça paraît complètement aberrant !Et l'année de la 4e, le père Espinasse avait décrété que tout élève ayant une note en-dessous de 8/20 serait privé de sortie: là c'était carrément la Terreur constante, car si le français ne me posait pas de pb; les maths et la physique c'était autre chose.
Je soupçonne quelques profs compatissants-pure spéculation- d'avoir 'monté' parfois des notes à cause de cela.
*Vous souvenez-vous des caisses à provision que l'on ramenait le lundi matin d'une rentrée et dont le contenu devait durer les 15 jours suivants, pour le goûter!confitures, gâteaux, et je ne sais plus quoi encore..; (bonjour le contrôle sanitaire!) Ces caisses fermées par un cadenas étaient entreposées dans le petit local sous le préau(fermé à clé) proche des WC, dans la cour...et à 17h(?)c'était le cérémonial du goûter.Chacun sortait sa caisse en bois.
Je ne sais plus en quelle année ça s'est transformé en un défilé en rang près des escaliers de la cantine où là on nous distribuait le goûter.
*Quant à la cantine, il y avait un tour de service, soit pour desservir, nettoyer la salle, soit pour essuyer la vaisselle.
*J'aimais bien Francine(Combaud) la cantinière, qui nous maternait un peu des fois.Elle a plus tard tenu l'Economat de Gelles puis de Pontgibaud, avec son mari.
Le 4 Juillet quand je suis montée revoir les dortoirs avec mon amie Ginette (Tréfond) on en avait la chair de poule; on a pu revoir encore à quelques endroits, les fameux placards coulissants derrière les lits.
Ah le lever matinal; la cloche qui résonne,«non, non, encore quelques minutes sous les couvertures!»
Et puis certains matins, d'un coup, 1 cri d'alarme «CINQ ! »«CINQ! » annonçant l'intrusion du père Espinasse; et malheur aux traînardes, il en chopait une, tirait vertement les couvertures jusqu'au fond du lit et emmenait l'infortunée sous le robinet d'eau froide pour la réveiller!
Ces rangées de lavabos d'eau froide, vétustes,(enfin vu de nos jours), quel mauvais souvenir!
**Après Gelles j'ai rempilé pour 4 ans au lycée Jeanne d'Arc et pour celles qui ont connu, pas franchement mieux avec la Miss Berthet comme Proviseur...j'y ai vécu la dernière année -1968 -et les évènements de Mai, mais nous les pensionnaires, on était derrière nos murs, jusqu'à ce que, un beau matin, tous les parents soient contactés et priés de venir en urgence récupérer leur progéniture.
Année du BAC et oui ; 3 semaines avant on ne savait pas si on allait ou pas le passer!
Bon pour cette fois je vais terminer, je raconterai d'autres souvenirs une prochaine fois.