J'ai revu Henri et je dois dire que je suis ravie de l'avoir trouvé en assez bonne forme après ses récents ennuis de santé. Ravie aussi de lire son message qui a fait remonter en moi le souvenir de la crème de marrons.... Elle nous était servie, le vendredi midi si mes souvenirs sont bons, dans des assiettes en plastique jaune paille, juste après des sardines qui baignaient dans l'huile - oui, j'ai bien dit "baignaient"... - et des "fayots" blancs à la sauce tomate qui dégageaient une odeur et un goût que j'identifiais alors comme celui de l'eau de Javel.
Oh, ce repas du vendredi ! Quelle "divine" horreur !... La crème de marrons aurait pu nous faire oublier le reste, mais non, elle était si compacte que l'on pouvait soulever l'assiette quand on plongeait la cuillère dedans - vous me direz que les assiettes étaient très légères ! - et elle était sucrée, tellement sucrée, et pâteuse, tellement pâteuse .... que derrière les infâmes sardines et les horribles haricots blancs, elle finissait de m'écœurer. Et nous les filles, nous n'avons pas eu le loisir de nous échapper vers le cimetière avec des boîtes chipées à la cantine. Si vous nous aviez invitées, je l'aurais fort probablement aimée, cette crème de marrons ! Et elle serait un bon souvenir de rigolade et de camaraderie... Mais voilà, nous les filles étions enfermées dans les soupentes et avions bien peu la possibilité de nous en échapper.
La morale de l'histoire, c'est que 45 ans après, je ne peux manger ni sardines, ni haricots blancs, ni crème de marrons ! Et je crois bien que tout cela nous était servi en un seul et même repas et c'était le vendredi. Corrigez-moi si je me trompe....
Á bientôt de vous lire..
Françoise
Oh, ce repas du vendredi ! Quelle "divine" horreur !... La crème de marrons aurait pu nous faire oublier le reste, mais non, elle était si compacte que l'on pouvait soulever l'assiette quand on plongeait la cuillère dedans - vous me direz que les assiettes étaient très légères ! - et elle était sucrée, tellement sucrée, et pâteuse, tellement pâteuse .... que derrière les infâmes sardines et les horribles haricots blancs, elle finissait de m'écœurer. Et nous les filles, nous n'avons pas eu le loisir de nous échapper vers le cimetière avec des boîtes chipées à la cantine. Si vous nous aviez invitées, je l'aurais fort probablement aimée, cette crème de marrons ! Et elle serait un bon souvenir de rigolade et de camaraderie... Mais voilà, nous les filles étions enfermées dans les soupentes et avions bien peu la possibilité de nous en échapper.
La morale de l'histoire, c'est que 45 ans après, je ne peux manger ni sardines, ni haricots blancs, ni crème de marrons ! Et je crois bien que tout cela nous était servi en un seul et même repas et c'était le vendredi. Corrigez-moi si je me trompe....
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