Très jeune, j'ai souffert des dents. Je crois que dés mes 4 ou 5 ans, j'ai pris en quelque sorte un "abonnement" avec la fameuse roulette. Je me revois très nettement, accompagnée de ma grand-mère, pour aller rendre visite à notre dentiste familial, dont le cabinet se trouvait Avenue Julien à Clermont. Celui-ci était un homme adorable qui pouvait sinon me la faire aimer, cette satanée roulette, du moins faire en sorte que je n'aie pas peur. En tout cas, chez lui, je n'avais jamais mal et j'allais le voir sans aucune appréhension.
Mes ennuis dentaires, ils étaient encore et toujours présents lorsque j'étais au collège. Et il me fallut bien sûr aller chez le dentiste à Gelles. Á cette époque, il n'y avait pas de cabinet permanent et c'était un praticien de Clermont qui venait tous les lundis. Il s'agissait du docteur Mouly.
Je me souviens surtout des rendez-vous d'hiver. Nous étions quelques-uns à quitter la salle d'étude aux environs de 18 heures. Et là, l'horreur commençait.... Il faisait nuit, il faisait froid et on avait peur. Et on avait raison d'avoir peur ! En tout cas, moi, j'avais peur... Ce dentiste était brutal et je ne sais comment il s'y prenait mais je souffrais toujours énormément sur son siège. Le pire, c'est que cette souffrance ne soulageait même pas les maux qui nous avait conduits dans son cabinet. Je me revois, cramponnée aux accoudoirs du fauteuil, pleurant sous les assauts de la roulette et j'ajouterai même qu'il fut vraiment le seul dentiste qui m'ait tiré des larmes de douleur en me "soignant". Lorsque j'évoque ce souvenir, j'ai comme l'impression encore vivace qu'il m'arrachait les dents sans anesthésie.
J'avais hâte de pouvoir retourner voir mon bon docteur Fouques à Clermont qui lui, savait me rassurer et surtout me soigner vraiment... Car la roulette de M. Mouly n'avait rien arrangé, n'avait rien guéri et je repartais pour la "grande sortie" avec une douleur quasi intacte.
Françoise
Mes ennuis dentaires, ils étaient encore et toujours présents lorsque j'étais au collège. Et il me fallut bien sûr aller chez le dentiste à Gelles. Á cette époque, il n'y avait pas de cabinet permanent et c'était un praticien de Clermont qui venait tous les lundis. Il s'agissait du docteur Mouly.
Je me souviens surtout des rendez-vous d'hiver. Nous étions quelques-uns à quitter la salle d'étude aux environs de 18 heures. Et là, l'horreur commençait.... Il faisait nuit, il faisait froid et on avait peur. Et on avait raison d'avoir peur ! En tout cas, moi, j'avais peur... Ce dentiste était brutal et je ne sais comment il s'y prenait mais je souffrais toujours énormément sur son siège. Le pire, c'est que cette souffrance ne soulageait même pas les maux qui nous avait conduits dans son cabinet. Je me revois, cramponnée aux accoudoirs du fauteuil, pleurant sous les assauts de la roulette et j'ajouterai même qu'il fut vraiment le seul dentiste qui m'ait tiré des larmes de douleur en me "soignant". Lorsque j'évoque ce souvenir, j'ai comme l'impression encore vivace qu'il m'arrachait les dents sans anesthésie.
J'avais hâte de pouvoir retourner voir mon bon docteur Fouques à Clermont qui lui, savait me rassurer et surtout me soigner vraiment... Car la roulette de M. Mouly n'avait rien arrangé, n'avait rien guéri et je repartais pour la "grande sortie" avec une douleur quasi intacte.
Françoise
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