Vous l'avez reconnu ?.......

jeudi 17 juillet 2008

Punie et oubliée...

J'étais peut-être une bonne élève mais dans toutes les écoles où je suis passée, on m'a trouvée bavarde, frondeuse et revendicative. Je me souviens qu'à Gelles, je prenais très facilement la défense des camarades injustement réprimandés. Il faut dire que, comme l'a si bien écrit Daniel, la notion de justice y était toute spéciale, "espinassienne" pourrait-on dire et vous me pardonnerez ce néologisme, j'en suis sûre.
J'imagine donc que lorsque je "la ramenais " un peu trop, on m'attendait au tournant. Et le tournant était justement un bavardage quelconque qui ne manquait pas de se produire pendant l'étude du soir. Que voulez-vous, il m'a toujours été difficile de me taire ! Alors la punition que notre ami Antoine choisissait, c'était de me faire rester dans la salle d'études après la montée au dortoir. Je restais donc seule - quelquefois, j'avais de la chance car un ou une autre s'était fait punir aussi - dans la salle de classe où seul le grand néon du tableau restait allumé et où le poêle lentement s'éteignait, laissant inexorablement le froid s'installer. A l'affût du moindre bruit, tous mes sens en alerte, je grelottais autant de froid que de peur. Et malgré ça, il fallait recopier des listes entières de vocabulaire anglais prises dans le petit livret de Jean Rey. Vous rappelez-vous ce petit livre vert ?
Un jour, Antoine m'oublia et c'est à 11 heures du soir qu'il a surgi dans la classe et un peu penaud, je crois, il m'a dit : "Mais, t'es encore là, toi ? Allez, file te coucher". Certes, j'étais un peu soulagée, mais il me fallait encore gravir les deux étages qui me séparaient du dortoir, dans le noir, et toujours dans le noir, trouver mon lit. Un vrai cauchemar !
Et le lendemain, je devrais me lever plus tôt que les autres car cette année-là, j'étais de service pour allumer le poêle, ce qui signifiait qu'à 7 heures moins le quart, je devrais être dans la classe pour qu'un peu de chaleur ait pu s'y répandre avant l'arrivée de tous les élèves. Mais c'était illusoire, mes efforts ne furent jamais vraiment récompensés et nous passions tous cette première étude-là, recroquevillés, transis de froid et le ventre vide. Et ça, Jean-Michel, c'est bien un peu du Dickens, non ?
Mais il me faut modérer mon jugement ; il y a aussi l'image du Père Espinasse faisant des glissades dans la cour avec nous ; on versait de l'eau pour que ça glisse encore mieux et je crois qu'il s'amusait autant que nous. De cette manière, il nous surveillait et s'assurait qu'il ne nous arrive rien. Au fond, il nous aimait très certainement, mais mal, si mal ! Et je pense très honnêtement qu'il exerçait son métier avec passion.
Françoise

vendredi 11 juillet 2008

10 ans et déjà au milieu des grands

Aller dans un collège en altitude, tel était le constat des médecins ! Ceyratoise de naissance, ayant eu de gros problèmes de santé, la "ville" comme on appelait Clermont Fd çà l'époque ne me convenait pas.
Ce fut le CES de Gelles. A 10 ans, sans plus me poser de questions, j'entrai alors sans malice dans ce pensionnat.
Bizarrement mes souvenirs sont bons, bien que fragmentaires. J'espère que notre rencontre du 13 septembre avec tous les autres me rappellera encore plus de détails !!
Dans ce CES je m'y suis beaucoup amusée, j'ai même forcé "la dose" en me faisant coller souvent pour éviter de retourner chez mes parents. Le couple Espinasse m'invitait chez eux, c'était le luxe par rapport aux dortoirs et aux douches.
Pour me faire punir, le truc très efficace était le suivant : se balancer avec son bureau-chaise accolée afin que l'encrier s'envole lors de l'atterrissage brutal de l'ensemble.
Mes souvenirs les plus marquants : l'hiver si froid et si long, pour se laver il fallait beaucoup de courage, ce dont j'étais dépourvue. Alors j'enfilais mes vêtements propres sur les sales. Ma mère me trouvait forcie quand elle me voyait !
Et le dortoir des filles, au même étage que celui des garçons pendant mes 2 premières années, avec le poêle au milieu qui ne semblait pas chauffer grand chose. Plusieurs d'entre nous doivent se souvenir des petits matins d'hiver où, par petit groupe, une bougie à la main, nous essayions de dégeler l'eau dans les conduites. Jean Michel s'en souvient.
Quand à la cantine, oui c'était abominable : le pire pour moi était la macédoine de légumes et les haricots blancs franchement dégueu. Heureusement, nous avions des cassettes de goûters, fort bien garnies, en ce qui me concerne, par ma grand-mère Lili.
En 4è (je crois), lors de ma communion solennelle, il neigeait. J'avais de plus le visage tout griffé par une gamelle quelconque de la veille.
Puis en fin de 4è, j'ai quitté Gelles pour une classe de 3è à Clermont. Il me fallu pendant les vacances d'été ingurgiter une année scolaire d'espagnol pour être "à la norme" en septembre.
Pour les prochaines histoires, rendez-vous en septembre à Gelles !

jeudi 10 juillet 2008

Tous dans la même galère....


Et moi, qu'est-ce que je foutais à Gelles ? Il faut dire que j'avais commencé ma longue "carrière" en internat - elle devait durer jusqu'à l'aube de mes 19 ans !- au collège de Rochefort. Pourquoi l'internat, alors que l'instituteur de l'école primaire de Ceyrat avait fait intervenir l'inspecteur auprès de mes parents - non, de ma mère, qui avait la haute main sur l'éducation de ses enfants - pour que j'aille au lycée tout proche ? D'autres options - même si ce mot n'avait pas encore vraiment cours dans le langage de l'Education Nationale - d'autres voies m'y seraient offertes et ce serait mieux pour moi qui étais une bonne élève, lui avait-il dit. Mais mes parents étaient persuadés que la ville était un lieu de perdition et surtout je devrais prendre les transports publics. Et je ne sais pas pourquoi, cela leur faisait terriblement peur. Donc, pas de discussion, ce serait l'internat. Au grand air, s'il vous plaît !
Ce fut donc Rochefort, tous les élèves de Ceyrat allant à Rochefort.
Et puis un jour, je ne sais pas vraiment pourquoi - je crois me souvenir que ma mère avait rencontré quelqu'un qui l'avait convaincue qu'avec le Père Espinasse on travaillait mieux qu'avec Monsieur Gardette - il fut décidé que j'irais à Gelles.
Et là, ce qu'il me restait d'enfance se décomposa, éclata littéralement. A Rochefort, à part l'immense dortoir où j'étais perdue, je me sentais assez bien. Le directeur, M. Gardette, était gentil. Il m'appelait "le microbe" tant j'étais petite et je pense aussi que je devais être un peu espiègle !
Mais à Gelles, ce fut une autre histoire, que vous avez tous un peu évoquée entre les lignes : violence fréquente , volontaire et assumée comme méthode d'éducation - mais c'était encore dans l'air du temps - de la part notre directeur et de certains surveillants ou involontaire dans cet environnement froid, hostile et isolé de tout, dont nous ne redescendions qu'une fois tous les quinze jours pour ces fameuses "grandes sorties", quand nous n'étions pas "gentiment" invités à rester auprès de notre ami Antoine. Violence physique, violence verbale, brimades diverses et variées, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, on ne pouvait guère y échapper. Et avec tout ça, peu de place pour le jeu : du travail, toujours du travail de 7 h et quart du matin à 9 h 30 le soir. Des études tout le temps, avant le p'tit-dèj, après le p'tit-dèj, après le repas de midi entre les cours du matin et les cours de l'après-midi, le soir après le goûter, le soir après le repas, le dimanche matin excepté la plage sacrée réservée à la messe, le jeudi toute la matinée, etc.... Il y avait bien quelques éclaircies que j'évoquerai un autre jour, les balades, la TV du mercredi soir, le ciné-club, l'évasion par la lecture, les copains et les copines, tout ce qui nous a permis de nous construire, d'avaler, de digérer tout le reste et de le ranger bien calé au fond de nos poches.
Je vous livre une relique, une lettre de "Antoine" à mes parents pour savoir si JE MAINTENAIS mon inscription. Comme si on m'avait demandé mon avis ! Car je vous prie de croire que si on me l'avait demandé, j'aurais sûrement refusé. Quoique..... ne sachant pas vraiment ce qui m'y attendait, j'aurais peut-être naïvement accepté. Qui sait ? 45 ans après, il est bien difficile de le dire ! Et de toute façon, consulter les enfants n'était guère dans l'air du temps ! La petite note de ma mère, en haut de la lettre, concerne encore les transports ! Un comble pour moi dont le père était routier.....
Et c'est ainsi qu'au fil des années, au rythme des "grandes sorties" dans ce car bringuebalant, au long des saisons, dans le froid et la grisaille, mon enfance s'envola. Après ces dures années à Gelles, ce fut encore l'internat à Clermont et je me retrouvai à la porte de l'âge adulte sans avoir vu passer mon adolescence et ayant perdu pour toujours la chaleur du foyer familial.
Au fait, vous vous souveniez de l'écriture d'Antoine ? Ça fait bizarre, non ? Bizarre, vous avez dit bizarre...
Françoise

mercredi 9 juillet 2008

Qu'est ce que je foutais là ?

J'essaie un truc pour voir si ça marche…au quel cas un peu plus tard je pourrai dire moi aussi ce qu'il me revient des haricots à la sauce tomate , des grandes sorties dans le bus sur la banquette arrière, du certificat d'études, de la saison des billes et de celle des osselets, et de celle des filles aussi, des 4 heures et des ampoules de fortifiant qui allaient tout droit dans les chiottes à la turc de la cour…et de ce grand ennui où s'égare mon enfance et puis à sa suite mon adolescence .
Mais tout d'abord j'essaie une ou deux photos : mes parents !…l'un d'eux, mon père Jean était de Gelles et c'est donc pourquoi je me suis retrouvé, 5 ans après son décès, au" CEG d' Antoine", sous la protection de qui ma Mère Blanche - de Romagnat- pensait qu'il était bien que je sois placé !!! …
la suite bien sûr, après … un bout du début aussi sans doute !

Quand mes billets sont trop longs, dans les blogs collectifs, je mets le début en " chapeau" , comme article et le reste en commentaire, ce n'est pas encore le cas ce soir, mais d'abord : Photos !




http://voyageapied2.blogspot.com/ et http://parole-libre.blogspot.com

Ne pourrait-on pas élargir un peu "l'écran" ? ( fonction de la taille de ceux des différents rédacteurs )…ça simplifie la mise en page. Vous savez qu'en cliquant sur les photos elles vont venir agrandies à l'écran . Avec blogspot, possibilité de diaporama dans la marge c'est très chouette voir blog du Lézard ( lien sur les blogs cités plus haut )


mardi 8 juillet 2008

faute!!??

Quand je dit Daniel a "dis" il faut lire Daniel a dit.(?)
Bonne nuit
Henri

Et les BEATLES chantaient.............!!!!!!!!!!!!!

Bonjour à tous,
Comme le dis Daniel dans son message les BEATLES avaient les cheveux plus longs (un peu) que ce qui était "raisonnable".
Notre cher Antoine appréciait peu les "rebelles", donc ce jour ou il m'a surpris dans les toilettes avec une cigarette (une P4) il a trouvé la sanction par l'humiliation.
Le jeudi suivant, dans le local des douches: moi (le condamné) assis sur un tabouret, lui(Antoine le Procureur) debout les bras croisés et le regard de circonstance et enfin "le bourreau"LE COIFFEUR" ................!!quelques minutes plus tard j'avais "la boule à 0" et l'Antoine m'a raccompagné lui même à l'étude pour annoncer "voyez comme il est beau". J'espérais le silence ou la réprobation..... HELAS ce n'était que rires et moqueries (ma 1ére double peine).
Et les BEATLES chantaient.............."she loves you.. " Mais JF KENNEDY venait de se taire par la force des choses.
Quelle époque épique!!?

Vous pardonnerez mon coup de blues matinal.( et les fautes, j'ai brulé mon BLED en quittant le collége (1963?)
Henri


lundi 7 juillet 2008

l'éclipse . . .

vous souvenez-vous de ce jour de 1961, ou avait lieu une éclipse de soleil?

nous étions tous au bout de la cour, qui avec des morceaux de négatifs photo, ou dans mon cas, une lame de microscope, passée au noir de fumée d'une bougie, pour regarder l'astre solaire disparaître...

depuis ce jour là, je n'en ai jamais vraiment vu une, souvent pour cause de nébulosité, ou seule l'ombre et les hurlements de chiens signent le phénomène!

je n'en verrai surement jamais d'autre, donc celle-ci est la plus belle, la seule!

l'éclipse de Gelles!

Le certificat d'études

Une image un peu perdue, dissimulée dans les replis de ma mémoire, ressurgit soudain lorsque j'évoque le certificat d'études. C'est une sorte de cliché en noir et blanc qui ressemble à ceux des livres redevenus trop à la mode, mettant en scène des enfants sagement installés sur leur banc de classe, un vague sourire désuet et timide au coin des lèvres. Tout paraît si facile, quand on les feuillette, ces livres ! Les études y semblent surgies d'un autre monde aux difficultés soudain aplanies, adoucies, presque effacées par l'aspect fané de la photo.
Et pourtant, comme nous avions travaillé pour l'avoir, ce certificat d'études ! J'étais en 4ème et ce jour était pour moi d'autant plus exceptionnel que nous le passions au collège de Rochefort-Montagne, là où j'avais suivi ma 6ème et ma 5ème. Retourner dans ce collège pour un tel événement avait pour moi un parfum particulier.
Nous étions quelques-uns que notre brave Père Espinasse avait décidé d'emmener en voiture, dans sa 2CV bleue, le gros de la troupe partant en bus. Il faisait beau, la tiédeur de ce matin printanier semblait s'installer pour nous soutenir et raviver notre courage. Nous ne devions pas être plus de 3, sinon comment s'installer dans la Deuch "directoriale" aux côtés de notre maître à la stature quelque peu imposante ? Mais j'ai oublié qui étaient les deux autres "heureux élus" qui m'accompagnaient. Qu'ils -ou elles- me pardonnent et s'ils se reconnaissent, qu'ils m'envoient un signe de la main !...
De Gelles à Rochefort, c'était à l'époque une véritable expédition. Il fallait emprunter une petite route sinueuse qui suivait la rivière jusqu'au village de La Miouze, puis remonter de l'autre côté jusqu'à Massagettes et monter, monter toujours jusqu'à Rochefort, lieu de notre examen. Là, le pont qui surplombe la ville n'existait pas encore et il fallait plonger littéralement au fond de la vallée pour gravir ensuite la route qui serpentait jusqu'au collège. C'était véritablement vertigineux...
Coincés dans la 2CV, quelque peu effrayés et tétanisés par la situation et la conduite "espinassienne", nous nous taisions et n'osions guère bouger. La peur et l'anxiété n'ont pas tout effacé de ce voyage et il me reste quelques images : la route ensoleillée qui se déroulait devant nous, l'ombre des platanes qui se profilait sur le bitume comme pour repeindre notre journée en noir et blanc et puis surtout, surtout la panne. Oui, vous avez bien lu : la panne ! Car l'incroyable, l'impensable, l'inimaginable est arrivé ! Le jour de notre certificat d'études, jour ô combien important dans nos vies de petits collégiens, le père Espinasse nous a fait "le coup de la panne" ! Panique à bord, naturellement ! Comment faire pour que nous arrivions à temps pour l'examen ? Heureusement, tout rentra dans l'ordre rapidement car nous étions partis avant le bus dans lequel nous avons terminé notre voyage, quelque peu soulagés et fort contents de retrouver tous nos camarades.
Je n'ai jamais su comment notre conducteur avait rejoint Rochefort et je dois dire que je m'en moquais totalement. Seuls comptaient pour nous les résultats que nous avons attendus longtemps dans l'immense cour du collège. Dans mon souvenir, elle est immense, cette cour, tout comme le grand escalier qui menait aux classes et du haut duquel M. Gardette, le directeur, a annoncé les résultats avec, à ses côtés, notre brave Antoine.
J'étais, je crois, 3ème du canton et c'est avec fierté que je suis allée chercher mon prix : 3 livres de la bibliothèque verte dont j'ai oublié les titres et une petite somme d'argent dont, bien sûr, j'ai oublié le montant exact.
Je dois sûrement cette récompense aux deux couplets de "La Marseillaise" que je m'entends encore chanter lors de l'épreuve de musique. Et pourtant, je l'avais apprise aussi "Douce France, cher pays".... Mais vous connaissez tous la suite, n'est-ce pas ?
Françoise

dimanche 6 juillet 2008

ginette vous salue tous.QUE DE SOUVENIRS PASSES A GELLES ;cette cantine avec ces haricots avec cettesauce tomate degueu et ces bols d'epinards a faire rendre et toutes ses pages de dico que j'ai copies après 21h avec cette pionne (j'ai zape son nom)j'etais tellement terrible que je devrai connaitre le dico par coeur Enfin vivement le 13 septembre que l'on se revoit et que l'on rigole si tout va bien bises a tous et toutes

Des souvenirs et des saisons


Ce blog me pose quelques problèmes. Il est bien fait, le contenu en est clair. Demeure ce qui à mon avis est fondamental : comment faire renaître ce bout d'enfance et de pré-adolescence que nous avions pris la peine, au moins pour quelques-uns d'entre nous, de ranger au fond de nos poches, et d'oublier (ou du moins de rendre acceptables), avec les billes, les lettres d'amour et les lance-pierres. Ce que nous n'avions pas trouvé chez des parents, trop préoccupés à ne pas nous comprendre, nous sommes allés le chercher, la nuit, clandestinement, dans les espaces brumeux qui voisinaient avec le cimetière. Pourquoi vouloir chercher ce que nous oublierions dans quelques années ? Justement pour savoir ce que nous aurions à rendre vivable, bien raisonnable... mais la part de folie, ça doit se cultiver.
Ce que le « père Espinasse » voulait de nous c'était le raisonnable, le vertueux assumé, alors que nous courions un rêve revendiqué. L'époque s'y prêtait étrangement....James Dean sortait de son école d'art dramatique et le faisait savoir en bon révolté post romantique, les rockers grimaçaient et se roulaient sur les planches de théâtre aujourd'hui perdues... c'était Vince Taylor ou les Chaussettes Noires. Déjà, en douce, le siècle était en train de basculer....Spoutnik entamait sa ronde autour d'une terre qui avait oublié Marignan et Alexandre le Grand. La modernité, qui n'avait pas encore été baptisée, faisait pli dans notre devenir. Les Beatles avait laissé leurs cheveux pousser, bien proprement, de quelques centimètres ( ce qui avait valu problèmes à notre copain Henri) et l'adolescence nous attendait avec la somnolence feinte du matou prêt à bondir sur la proie. Nous avions, peut être même sans le savoir l'espace humain d'aimer, de conduire nos saisons par la main jusqu'au creux des jardins, pour y boire les alcools forts de nos minuscules révoltes et entendre le chant du crapaud le matin venu. Alors comment voulez vous après ça que des lunettes à une branche aient pu avoir une si grande importance ?....
L'essentiel demeure que les arbres aient toujours des tas de branches et les hiboux l'air un peu perdu des pêcheurs de vieux rêves. C'est en tout cas le sentiment que j'ai de cette période.
Daniel Roure

Nouvelles "recrues"

Il nous est parfois arrivé de parler "d'anciens combattants" pour évoquer notre projet de rencontre. On trouvait ça drôle et c'était une manière détournée de masquer les 45 ans qui ont passé depuis nos années de collège. Alors, maintenant, c'est avec une grande satisfaction que je vous annonce l'arrivée dans notre groupe de trois nouvelles "recrues", Ginette Ledieu-Haley, Daniel Roure et Annie Coulaud. Ils seront des nôtres le 13 septembre et c'est très bien.
D'autres éléments sont "pistés" et j'espère que nos recherches aboutiront. On vous tiendra au courant, on sonnera "le ban et l'arrière-ban".
A bientôt de vous lire.
Françoise

vendredi 4 juillet 2008

Le collège aujourd'hui






Tel il est sur ces photos prises en avril, tel nous le découvrirons le 13 septembre. La reproduction du Père Espinasse en pierre de lave placée juste au-dessous de la cloche n'a pas échappé à mon esprit en quête de souvenirs et j'y ai vu un ultime clin d'oeil. En tout cas, cela m'a bien fait rire lorsque je l'ai découverte et je n'ai pu résister au plaisir d'en faire une photo pour vous faire partager cet humour sûrement involontaire.
Une autre anecdote du même ordre : autrefois, juste sur le bas-côté devant le cimetière, un grand panneau accueillait les touristes en ces termes : "Gelles vous accueille et vous souhaite bon séjour". Quelqu'un a dû se rendre compte du double sens que créait cette proximité et le "bon séjour" n'est plus à côté du cimetière.......
Françoise

Pour notre rencontre

Bonjour à tous,
La date retenue pour notre rencontre est celle du samedi 13 septembre. Je vais chercher un petit resto ou une auberge - et la balade qui va avec pour ceux qui veulent - pour passer un bon moment ensemble. Nous n'étions pas assez nombreux pour mobiliser les locaux de la maison familiale de Gelles : cela aurait singulièrement augmenté le coût de notre entreprise et la logistique - tiens, en voilà un bien grand mot pour une si petite aventure ! - aurait été un peu lourde.
On trouvera des solutions pour ceux qui viennent de loin et nous les hébergerons. Jean-Michel et son épouse Blandine dormiront chez moi . Il y a Jean-Claude Sudre et son épouse qui auront peut-être besoin qu'on leur offre un gîte, mais il y a des solutions chez Josy Mayet ou chez la maman de Joëlle.
Ceux qui n'avaient pas encore répondu pour le week-end complet peuvent encore s'inscrire pour la journée. Ce sera plus facile à gérer. Pour la maison familiale, à cause des vacances scolaires, il me fallait donner la réponse avant la fermeture des locaux. Et vous savez tous que les vacances, c'était HIER !!!!
Vous avez tous mon adresse mail et mon téléphone.
J'espère que ceux qui avaient beaucoup espéré sur le week-end complet ne seront pas trop déçus. Mais ce n'est peut-être que partie remise car on aura du temps pour rechercher d'autres participants. Le hasard d'ailleurs a voulu qu'hier au soir, Daniel Roure et Annie Coulaud sortent des brumes de leur éloignement.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Il fait un temps superbe et ça me donne de l'énergie. Pas vous ?
Alors, mettez le nez dehors, courez, marchez, sautez, partez à vélo sur les routes et les chemins et faites le plein dans vos batteries intérieures.
A bientôt de vous lire.
Françoise

jeudi 3 juillet 2008

bonjour les collégiens !!!

Enfin, je trouve le temps de donner un ptit bonjour à tous !!!
Les souvenirs sont peu nombreux pour moi , étant donné que je suis rentrée directement en 5 eme et repartie juste aprés pour Rochefort rejoindre mon frére et d'autres Ceyratois mais tout de méme il me reste de la mémoire : à savoir mes rages de dents à pleurer et qui m'avaient permises de me retrouver avec la dame Espinasse dans leur appartement, bien au chaud et bien soignée mais toujours en pleurs.. et le dentiste , alors là je n'ose pas y penser !! aie aie !! et ouille !!!
pour le reste , je n'avais pas trop la dalle car je n'étais pas une enfant difficile et j'avais de l'appétit !!
Je vous avoue que Gelles est tout de méme le seul collége qui ne m'a pas virée !! Donc c'est merveilleux !! Rochefort ET St Anthéme : je vous raconterai si vous le voulez bien un de ces jours. BIBISOUS JOSY
Françoise dis moi comment je corrige mes fautes la dessus , s'il te plait -merci

La cour de notre collège en 2008



Notre collège va fermer mais si l'on regarde attentivement cette photo, qu'est-ce qu'il y a de vraiment changé ? Oh si, avez-vous remarqué ? Les élèves n'ont plus de blouse....
Françoise et Henri

mardi 1 juillet 2008

REQUIEM pour cet étrange Collège


Nous nous retrouvons pour voir probablement disparaitre ce Collège qui hante toujours mes souvenirs (je parle des meilleurs bien sur)
Que va devenir cet endroit, l'un de nous serait il assez riche ou assez fou pour en faire un musée(?) Je déconne!!

Nous irons donc un de ces jours faire un ultime adieux à ces souvenirs et à notre adolescence, mais pourquoi pas en rigolant un peu .!!!!!
Françoise propose le 13 septembre ! pour moi c'est OK , j'espère qu'il y aura une petite mobilisation car cet évènement ne pourra se produire qu'une seule fois.

A bientôt
Henri BOULEGUE