Vous l'avez reconnu ?.......

dimanche 21 septembre 2008

Barbiero- Roure : une sacrée doublette !

Hier samedi, je suis allé au vernissage de l'expo de Joél Barbiéro à Beaumont . Je détaillerai une autre fois les raisons du bonheur que j'ai chaque fois a rencontrer son travail et comment, çi fait,il demeure en moi . Rien d'étonnant donc à ce que j'y sois retourné aujourd'hui . J'y ai découvert un petit document qu'hier je n'avais pas remarqué. A l'intérieur une présentation trés sensible de " la manière et la matière" de Barbiéro, normal tout compte fait , mais, elle est signée Daniel Roure et alors là c'est épatant autant parce que je le connais, que parce qu'il a quand même une putain de plume !
Cet enfoiré au cours de la présentation, à laquelle il était bien sûr présent , ne m'en avait évidemment rien dit !
…je l'appelle tout de suite si des fois il avait envie de venir avec moi le week-end prochain aux rencontres Chaminadour à Guéret consacrées à Julien Gracq . Et vive les écrivains ma mère et vive les peintres aussi, et mort aux cons !
Enfin quoi qu'il en soit : Barbiéro et Roure une sacrée doublette ! …sacrée…enfin, c'est façon de parler , mais même si nos lignes , verticale comme horizontale n'ont pas les mêmes naissances, parallèles qu'elles sont, c'est certain qu' elles seront appelées à se croiser à l'infini là où se déploie, le seul rêve qui vaille .

2 commentaires:

Françoise a dit…

Julien Gracq, la marche et les verticales vers le ciel ! J'ai brusquement eu envie de feuilleter "Un balcon en forêt", l'un de mes livres de chevet annoté, surligné afin d'en rendre immédiatement disponibles les plus belles images. Et j'ai trouvé "l'énorme conque des forêts", "cette clairière ....comme une île " ou encore "ce désert d'arbres haut juché au-dessus de la Meuse comme sur un toit dont on eût retiré l'échelle". Ecriture magique que celle de Gracq, au-delà du quotidien, au-delà du temps, dans cet espace où l'on peut "rêver de ce qui sera".
Françoise

Françoise a dit…

Je viens de regarder le site de Chaminadour et à ma grande déception, il n'y a rien d'intéressant le dimanche 28, le seul jour où j'aurais pu y aller. Je dois dire que Julien Gracq m'intéressait plus que le boeuf gras enrubanné qui va faire le tour de la ville. Dommage !(pour moi ou pour le boeuf ?...)