J'ai deux amis mariés qui se connaissent depuis 50 ans, depuis la rentrée scolaire 1958. Certes, leur couple ne s'est formé que bien plus tard mais ils ont jugé que ces 50 ans-là devaient se fêter. Mais pas par un banal repas, avec le traditionnel champagne à la fin... Non, cela devait se fêter par un goûter. Il y a 50 ans, on ne faisait pas de repas nocturne pour les anniversaires des enfants, n'est-ce pas?
Alors, nous avons fait un goûter, et les jeux qui vont avec, le tout pour nous ramener 50 ans en arrière.
Pour commencer, il fallait franchir la marelle, aller de la Terre jusqu'au Ciel pour pénétrer dans le parc où la petite Léna - la petite-fille de mes amis - nous donnait un ticket d'entrée. Ensuite, eh bien ensuite, nous avons laissé libre cours à notre mémoire et nous avons joué qui aux billes, qui aux osselets, qui au jeu des 7 familles, qui au mikado.... Il y en avait pour tous les goûts et tous les rires.
Pour ma part, j'ai essayé avec d'autres de retrouver les règles du jeu des osselets : vous rappelez-vous la tour Eiffel, la raflette, le plat, le dos.... Autant de figures dans lesquelles nous étions experts. Moi, j'y jouais tellement que je me rappelle même rêver de ce jeu et dans mes rêves, bien sûr, je gagnais toujours. Oui, mais voilà, 50 ans plus tard, ce jeu a disparu des cours d'école, nous a dit un instituteur de nos amis.
Nous avons aussi joué aux billes mais par manque de place, par défaut de terrain approprié, nous nous sommes contentés de dégommer la pyramide et ce n'était pas ma spécialité. Ce que j'aimais aux billes, c'était le triangle ou le pot ; mais derrière ces mots qu'il me reste, je ne suis plus capable d'aucune explication.
Ce fut une après-midi de joie, de franche camaraderie que nous avons terminée par un ballon-prisonnier magistral, dans la rue, où deux équipes s'affrontaient, les filles contre les garçons. Ce sont les garçons qui ont gagné mais, "eh les filles ! je vous jure qu' ils ont triché". Ils n'ont pas voulu l'avouer mais c'est vrai, ILS ONT TRICHÉ !
Quoiqu'il en soit, on leur a pardonné et on a terminé avec un buffet froid et quelques verres d'apéritif et de vin. Peut-être un peu plus que de raison pour fêter ces 50 ans-là ! Notre mémoire et nos souvenirs ont été largement ravivés et nous avons tous participé avec une conviction certaine.....
Françoise
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